Dérapage, le
documentaire de Paul Arcand
à propos des jeunes et de la vitesse au volant, est dans les salles de cinéma depuis
hier. Je ne l’ai pas vu, mais je pense qu’il peut constituer un moyen
supplémentaire de nous sensibiliser tous à cette dramatique réalité.
Pour ma part, je n’ai jamais été un fou du volant. À vrai dire, je n’ai jamais été un gars de
char, point. Vous pouvez demander à mes amis d’enfance, j’ai toujours été assez
responsable face à toutes ces choses-là.
Je n’étais pas le seul à avoir cette attitude. Je ne me rappelle même
pas avoir été dans une situation où je sentais ma vie en danger. J’imagine que
c’était une autre époque. L’époque où l’on empruntait la grosse auto de papa,
l’époque où la voiture familiale n’était pas un bolide de course, l’époque où
les émotions en auto se ressentaient à zéro à l’heure dans un cinéparc plutôt
qu’à 150 sur l’autoroute.
Aujourd’hui, les constructeurs automobiles, accompagnés par
les agences de pub, possèdent des moyens démesurés pour faire vivre en nous la
puissance, l’émotion et le rêve. Je comprends donc que je devrai redoubler
d’imagination pour conscientiser mes enfants à cette réalité très présente. Mon
attitude au volant, des billets de Cool
Taxi et un visionnement du documentaire Dérapage peuvent certainement
aider. L’écoute de la chanson De Héros à Zéro de Projet Orange aussi.
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