samedi 4 août 2012

L'occupation du territoire


Le choix du local électoral n’est pas une mince affaire. Il doit se trouver sur une artère principale de la circonscription. Se situer au premier étage pour être bien visible. Être assez grand pour recevoir les bénévoles et le matériel de campagne. Idéalement, on doit y retrouver un espace sanitaire. Finalement, tout ceci doit pouvoir se louer pour une quarantaine de jours et ne pas être trop cher pour ne pas manger son budget électoral.

Quand ça commence à sentir les élections, on fait le tour des commerces en prenant en note les locaux qui sont désaffectés. On appelle les proprios pour y faire une visite des lieux. On tente d’avoir une entente préalable pour réserver d’avance les plus beaux locaux. On se croise les doigts pour que le local soit encore disponible le jour du déclenchement. On espère aussi que le proprio soit un homme de parole.

Après le déclenchement, on tente de savoir où sont situés nos adversaires. On analyse le tout et l'on finit par se dire que nous avons, après l’affichage, gagné une deuxième bataille, celle de l’occupation du territoire. On invite les militants et les journalistes pour effectuer l’ouverture officielle du local. On invite alors les citoyens à venir nous voir. Y’a toujours du café et des biscuits… pour ceux qui donnent un coup de pouce.


vendredi 3 août 2012

Les sondages sont bons, les urnes sont vides.


Après la guerre des affiches et la découverte du slogan, vient le temps des sondages. Les premiers sondages d’une campagne électorale nous indiquent la ligne de départ. Les résultats doivent être pris dans le sens d’une tendance par rapport aux derniers chiffres que nous avons entre les mains. D’un seul coup, nous réalisons si nous sommes en avance ou en retard, mais surtout en gain ou en perte de vitesse.

Ne vous méprenez pas, les politiciens consomment les sondages de façon boulimique. Quand ils sont bons, on s’appuie dessus. Quand ils sont mauvais, on tente de s’éclairer. Que ce soit les maisons de sondages, les sondages internes ou ceux qui sont faits par internet, nous sommes bombardés par des tonnes de chiffres et d’analyses. On se rappelle alors constamment que les chiffres ne font pas gagner ou perdre des élections, ils ne font que donner des sourires ou des maux de tête aux organisateurs.

Cependant, quand les intentions de vote commencent à se figer et que les sondages deviennent répétitifs, on comprend alors avec quels chiffres on va survivre ou mourir. 


jeudi 2 août 2012

La science du slogan


En ce début de campagne, regardons les slogans des partis politiques. Nous constatons rapidement que le choix du slogan est malheureusement devenu une science plus qu’un art. On mélange des valeurs, des réalités et des étiquettes dans un grand sac et l'on tente d’y faire sortir un ou deux mots qui collent bien. On organise ensuite les mots pour envoyer un message. Si en plus on peut décliner le slogan, on est en présence d’un concept gagnant.

Le PQ y va avec un classique « À nous de choisir ». On invite les gens à voter tout en y mélangeant des valeurs identitaires et collectives.  Le PLQ nous propose « Pour le Québec ». Après 9 années de gouvernance, de décisions parfois impopulaires et une odeur de corruption, proposer que tout ce qui a été fait l’ait été pour le Québec n’est pas si bête. Finalement, la CAQ nous lance un « C’est assez. Faut que ça change ». Le changement est un thème récurrent en politique. On mise donc sur le piétinement politique actuel et sur une lassitude généralisée pour se proposer comme l’alternative.

Vous trouvez tout ceci peu inspirant. Hélas, c’est souvent ce qui arrive quand les experts en communication prennent plus de place que les artisans du politique.



mercredi 1 août 2012

Ma face sur une pancarte


Je me souviens quand j’ai reçu mes panneaux électoraux (mes pancartes). J’avais un sourire trop figé et trop blanc, un teint trop maquillé et un habit trop grand. J’avais tout simplement l’air embaumé.

Au-delà de mon nom et ma photo sur l’affiche, on pouvait y voir le slogan (Restons forts)  et le logo de mon parti. Je faisais peu de cas de ma face de cadavre, car je savais que le logo de mon parti était l’élément le plus important de l’affiche. Pour ceux qui en douteraient, tentez l’expérience de vous porter candidat dans Joliette avec et sans le logo du PQ.

À minuit et une minute, le jour du déclenchement des élections, j’avais participé à l’installation nocturne des affiches dans les rues de la ville. Le lendemain matin, en voyant la ville tapissée de ma face d'agent d'immeuble, mon équipe électorale savourait sa première victoire, celle de l’affichage. Les journées de campagne sont faites de ces petites victoires quotidiennes. L’idée est de se retrouver pendant plus de 30 jours dans une spirale positive pour conserver le moral des troupes. Pas si facile. 

Bonne campagne tout le monde !!!


mardi 31 juillet 2012

L'eau chaude, l'eau frette

J’ai passé une journée au spa hier. Le principe est simple; on passe une quinzaine de minutes dans l’eau chaude et l’instant d’une demi-seconde, on se trempe dans l’eau froide. Par la suite, on passe de longues minutes à se reposer et à laisser son corps se détendre. Un livre ou une revue à la main pour certains, un sodoku, un kamaji ou un logigramme pour moi.

Une petite musique instrumentale agrémentée de gazouillis d’oiseaux, d’écoulement d’eau de source et de froissement de feuilles d’arbres. Ça aide à la relaxation et à la réflexion. Un genre de mélange entre Jean-Michel Jarre et Tubular Bells. Et dire que j’ai déjà écouté cette musique de façon intensive. Ma dernière écoute de ce genre musical doit dater du mois d’avril… 1989. 



lundi 30 juillet 2012

En veillant sur l'perron


Je suis en vacances pour la prochaine semaine. Dans les faits, je suis en vacances depuis vendredi midi. Je ferai des petits sauts de puce ici et là, mais rien d’extravagant. Dans le fond, ce n’est qu’une seule petite semaine.

Je ne suis pas un gars de vacances. Je ne comprends tout simplement pas le concept. En effet, tant qu’à rester sur son perron, aussi bien aller travailler. Quoique, une fois en vacances, j’aime bien sortir les mots croisés, les jeux de logique et les énigmes de toutes sortes. Un vrai fou.

Je suis donc en vacances… C’est ça qui est ça… Ni plus ni moins… Ça fait que… tout est beau je crois… Bon bon bon… C’est le matin et il n’est même pas encore 9h. Voulez-vous bien me dire ce que je vais faire de ma journée? Il me reste encore 7 dodos avant le retour au travail. Une chance que j’ai un perron…


dimanche 29 juillet 2012

Vive les mariés !


J’étais dans un mariage hier. Le petit cousin de mon amoureuse. Ce qu’il faut savoir c’est que mon amoureuse est native de l’Abitibi. Le mariage avait donc lieu à Val-d'Or. Faut dire que j’ai habité moi-même cette ville pendant 5 ans et que ma mère est native de Béarn au Témiscamingue. C’est donc une région à laquelle je suis moi-même attaché.

Ainsi, avant la célébration, nous en avons profité pour aller voir l’ancienne maison des grands-parents de mon amoureuse. Une petite visite à Vassan. Nous ne sommes pas allés jusqu’à Lebel-sur-Quévillon pour voir sa maison familiale, mais je comprends que ce n’est que partie remise.

Pour ce qui est du mariage, la jeunesse était à l’honneur. J’avais même des allures de monocle dans toute cette jeunesse. Quelle belle journée ! Tout était parfait; la température était magnifique, la célébration était touchante et la soirée amusante. C’est beau l’amour, c’est beau la famille, c’est beau la jeunesse. Vive les mariés !!!