samedi 28 avril 2012

Accidents du travail


« C’est qui ton papa à toi maman? » Et ma mère de me répondre «  Vous ne l’avez jamais connu. J’en garde moi aussi qu’un vague souvenir.  Mon père est mort quand j’avais à peine 4 ans. » 

Il était draveur. Un jour, alors qu’il voulait aider un de ses collègues qui avait de la difficulté à remonter sur les billots flottants, mon grand-père glissa, percuta sa tête sur une bille et sombra dans la rivière sous les troncs d'arbres. Il est donc mort noyé. C’est une triste histoire, mais malheureusement, ce n’est pas une histoire exceptionnelle.

Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail. Les choses changent, les progrès sont réels, mais les décès seront toujours trop nombreux. D’un côté, les employeurs doivent comprendre que la sécurité n’est pas un caprice ni un obstacle à la productivité. De l’autre, les employés doivent savoir que le harnais, le casque et les mesures de sécurité contribuent à les garder en vie et évitent un difficile deuil à leur famille.

Une pensée pour vous aujourd'hui. On ne vous oubliera jamais.


vendredi 27 avril 2012

Pour en finir avec les HEC


Suite et fin de cette formation sur les habiletés de direction. Quoi dire après ces deux jours passés avec 30 gestionnaires de différents milieux ?  Moi, le diplômé de sociologie avec un passé militant sur les bancs d’école des HEC.

Bien, vous savez quoi ? Je dois être la personne la moins humaine du groupe pour ce qui est des prises de décisions. Je vous le jure, quand je donne mes réflexions sur les études de cas, je me fais regarder comme si j’étais une personne intransigeante, distante et brusque.

Il faut dire que quand tu fais tes classes dans le mouvement syndical et en politique, tes mentors ne sont pas des êtres très tournés vers l’humain. Le principe est plutôt le suivant : La cause avant le groupe et le groupe avant la personne. Ça génère beaucoup d’altruisme de la part des individus, mais ça fait des relations humaines un peu déficientes.

Pour en finir avec les HEC, je ne veux pas dire que mon séminaire dans la salle Transat m’a totalement transformé. Je comprends cependant un peu plus pourquoi mes patrons m’ont invité à suivre ledit séminaire.


jeudi 26 avril 2012

Encore les HEC


J’arrive donc dans la salle Transat. Une trentaine de personnes participent à ce séminaire. Presque autant d’hommes que des femmes. Un peu plus de personnes expérimentées que de jeunes dans la quarantaine comme moi. (Oui oui, je suis encore jeune…) En plus des humains, il y a aussi dans la salle de cours, du jus, des biscuits, du café, du thé (!!!), des fruits et plein d’autres petites douceurs. On est loin du A-M050 à l’UQAM…

Le cours commence et nous devons nous présenter et donner une qualité personnelle qui pose problème et un défaut qui nous sert bien. Je déteste le « human interest ».Doux Jésus plein de miséricorde, je ne suis pas en thérapie de groupe, je suis en séminaire…

Pourquoi les trente personnes venues pour étudier les habiletés de direction voudraient savoir qui je suis et connaître mes qualités ? (défaut ???) Suis-je le seul qui est là pour apprendre et non pour écornifler ? Si vous avez envie de raconter votre vie, partez-vous un blogue. J’avais juste le goût de dire « Pourquoi tu veux qu’on parle de moi, j’ai pas le goût de raconter ma vie… »



mercredi 25 avril 2012

De passage aux HEC


Je suis aux HEC aujourd’hui et demain.  Je participe à un séminaire pour améliorer mes habiletés de direction. Ouh la la, ça sent l’ambition… Après cette formation, je saurai finalement comment « diriger les personnes avec efficacité, lucidité et authenticité ». À bien y penser, j’aurais peut-être dû suivre ce séminaire avant. Enfin, passons.

Je passerai mes deux jours dans la salle Transat ! Une salle idéale pour l’élévation de la pensée ou pour avoir la tête dans les nuages. Bien heureux qu’on n’ait pas pensé à ce nom pour la cafétéria. Une compagnie qui offre le repas ET le sac pour vomir, je trouve ça louche… Pour ce qui est de la salle de bain des HEC, j’ai plusieurs noms de compagnies qui me viennent en tête. Je les garderai pour moi. Ouh la la, ça sent le carriériste…

Quelle chanson me vient en tête quand je pense aux HEC ? L'argent fait le bonheur des Respectables. Ouh la la, ça sent l’ironie…


mardi 24 avril 2012

Ton nom c'est mon nom


J’écoutais une chanson où les seules paroles étaient « Barbra Streisand ». C’est d’ailleurs le titre de la chanson. Très drôle et assez absurde quand on y pense. Cependant, j’aime bien quand les chansons font du name-dropping. J’y entends les noms d’autres chanteurs, mais aussi de politiciens, de sportifs, de scientifiques ou d’artistes de tous genres. Quelquefois ça me permet de connaître de nouvelle personne (Lenny Bruce). Souvent, on tente de s’abreuver ainsi de la notoriété de la personnalité citée dans la chanson. À l’occasion, on décrie, condamne et conteste en personnalisant l’enjeu.

Ce qui est le plus étonnant, c’est quand le groupe ou l’artiste porte lui-même le nom d’une autre personne connue.  Prenons pour exemple Marilyn Manson qui n’est ni plus ni moins qu’une juxtaposition de Marilyn Monroe et Charles Menson. Que ce soit La belle et la bête ou le sexe et la violence, ce sont deux icônes américaines.

Un peu moins lourd et totalement plus loufoque, les Dales Hawerchuk utilisent le nom du célèbre joueur de hockey comme nom de groupe. Tout est dans l’absurdité. Même le premier succès de ce groupe était ni plus ni moins une répétition éponyme.


lundi 23 avril 2012

Premier tour


C’était le premier tour des présidentielles françaises hier. Même si tout le monde parle du résultat du Front national (FN) de Marine Le Pen, ce sont le socialiste (PS) François Hollande et le président sortant Nicolas Sarkozy (UMP) qui passent au deuxième tour.

Je me rappelle d’un temps où je consommais presque autant de politique française que québécoise. Les partis politiques, les idées et les personnalités alimentaient plusieurs discussions avec mes amis. Je lisais les revues et journaux d’opinion français. J’en étais même rendu à potiner sur la vie privée de nos cousins politiciens.

Je me rappelle aussi d’un temps encore plus lointain où ce que je connaissais de la politique française me provenait de la musique que j’écoutais. La chanson Porcherie des Bérurier Noir, qui visait directement Jean-Marie Le Pen du Front National, constitue une salve virulente contre ce parti politique d’extrême droite. Les Le Pen changent mais l’idéologie du FN reste et la chanson des Béru demeure d’actualité…


dimanche 22 avril 2012

Jour de la terre


C’est le Jour de la terre aujourd’hui. Quand je pense à l’environnement, la chanson des Counting Crows, Big Yellow Taxi me vient en tête. Des phrases comme : « Ils ont pavé le paradis et y ont mis un stationnement. Avec un hôtel rose, une boutique et un bar branché. » nous poussent à une certaine réflexion sur les liens difficiles entre l’économie et l’écologie. Comment conjuguer les deux pour que ce soit viable ?

Malheureusement, les décisions sont prises trop souvent pour sauver les apparences face à la question environnementale tout en laissant le développement économique traditionnel faire son œuvre d’autodestruction. Une solution du genre « Ils ont pris tous les arbres et les ont mis dans un musée. Et ils chargent aux gens 1,50$ pour les voir ».

Aujourd’hui, des millions de personnes se mobiliseront partout sur terre pour que les décideurs et la population en général soient de plus en plus sensibilisés à l’environnement. Prendre en compte ce facteur important dans nos choix sociaux et économiques. Agir aujourd’hui pour les générations de demain et éviter une certaine logique déplorable qui veut que « Vous ne savez pas ce que vous avez avant que ce soit disparu. »