L'as du xylophone

J’adore le xylophone. Ce fut le premier instrument que j’ai joué. Les lamelles de tôle n’avaient qu’à bien se tenir, car du haut de mes deux ans, je frappais sur ce jouet à qui mieux mieux. Le mien, un Fisher-Price, avait une corde pour que je puisse l’apporter partout avec moi. Mes parents devaient vraiment apprécier. Un jour, mon instrument de musique a disparu. J’étais pourtant voué à une carrière internationale.

Puis j’ai eu des enfants moi-même et un xylophone à lamelle de tôle est entré dans ma maison. Je me demande simplement une chose; Pourquoi les xylophones des enfants n’ont pas de moufmouf au bout des bâtons ?

En ce beau samedi, je vous propose le plus relaxant des xylophones. Il me semble que ça place bien une certaine ambiance pour un beau samedi soir.

La tolérance

Après la Journée de la gentillesse de mardi dernier, nous voici à la Journée internationale de la tolérance. Une journée pour souligner l’importance du respect, du dialogue et de la coopération entre les différentes cultures, civilisations et populations.

Les ingrédients qui alimentent la tolérance sont bien connus. Dans le document de l’ONU on nous parle de volonté politique, d’éducation, d’accès à l’information, de prise de conscience individuelle et d’actions locales.

Côté musical, une chanson s’impose à mon esprit quand on me parle de tolérance, de respect et de coopération... 

Downtown

Je me suis retrouvé au centre-ville de Montréal dernièrement. J’y passe souvent en voiture, mais rarement je m’arrête pour y marcher. Je marchais donc sur la rue Ste-Catherine dans l’ouest par un beau samedi après-midi. Les trottoirs étaient bondés et tout le monde marchait rapidement comme si j’étais le seul à ne pas savoir où aller. En fait, j’allais nulle part, je ne faisais que marcher pour passer le temps.

J’aime bien l’ambiance folle du centre-ville. Un café à la main, je déambulais devant les vitrines des boutiques. Elles sont magnifiques et invitantes. Je n’ai pas vraiment acheté quelque chose, ce qui n’a pas empêché mes poches de se vider.

Péchés capitaux

On connait les 7 péchés capitaux (l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure, la paresse et la gourmandise). Il est cependant plus complexe de déterminer lequel est le pire.  Certainement pas la luxure et la gourmandise. Je me demande d’ailleurs pourquoi ces derniers figurent encore dans le septuor.  

Sur les 5 restants, l’orgueil, l’envie et la paresse me semble des péchés qui ont plus d’impacts sur les personnes qui les alimentent que sur les autres. Les orgueilleux, envieux et paresseux ne sont pas des modèles à suivre mais sans plus.

Reste donc la colère et l’avarice. Une colère peut se justifier face à une injustice alors que l’avarice ne me semble jamais une attitude gagnante pour quiconque. J’en viens donc à me dire que les radins et les égoïstes sont animés par le pire des péchés (si les péchés existent encore). 

L'enfer c'est les autres

C’est la Journée mondiale de la gentillesse aujourd’hui! On en est rendu là. Il nous fait une journée spéciale pour prendre un temps de réflexion sur l’importance de la courtoisie et de la gentillesse.

J’ai décidé de débuter ma réflexion en relisant Jean-Paul Sartre. Ce dernier disait « L’enfer c’est les autres ». Loin de moi l’idée de penser que je comprends toute la profondeur de cette courte phrase. Elle m’aide cependant à mettre en perspective cette drôle de journée mondiale avec notre contexte social actuel.

Je me dis alors que vivre en groupe amène son lot de frustrations. Ces dernières sont de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que notre individualité prend de l’importance. Une journée de la gentillesse devient donc une journée de conscientisation sur l’importance des autres dans nos vies. Bonne journée tout le monde. Bisou !

Se souvenir

Alors que les Canadiens prennent une journée de congé pour célébrer le jour du souvenir, les Québécois qui ont pour devise « Je me souviens » iront travailler. Je me rappelle d’annoncer à des Ontariens que le Jour du souvenir n’était pas férié au Québec. Ils n’ont pas salué nos valeurs pacifistes. Ils ont plutôt compris que nos valeurs patriotiques canadiennes étaient tout simplement inexistantes.

Pour ma part, je comprends le traumatisme de la conscription. Je sais aussi que nous avons toujours refusé d’entrer en guerre contre qui que ce soit. Cependant, nos mauvais souvenirs et de notre pacifisme ne valent-ils pas que nous prenions un moment pour y réfléchir. Après tout, les soldats Québécois, volontaires ou non, méritent eux aussi un temps d’arrêt pour se souvenir.

Chanter sous la douche

Je ne sais pas ce qui amène une personne à se mettre à chanter sous la douche. Parce que la pomme de douche ressemble à un micro ? Parce que l’eau qui tombe sonne comme les applaudissements d’une foule? Parce que notre nudité provoque une extroversion spontanée? Certaines personnes disent que les murs de céramique de nos petites chambres de bain génèrent une acoustique stimulante.

Peu importe la raison pour laquelle les gens chantent, je pense que si j’avais à chanter, la seule chanson qui me viendrait en tête est celle de Gene Kelly, « Singing in the Rain ». Encore mieux, je chanterais « Toute la pluie tombe sur moi » de Sacha Distel. Je sais que ce n’est pas très original. C’est peut-être pour cette raison que je ne chante pas.