samedi 12 octobre 2013

Scandale informatique

Je dis ça comme ça, mais je pense que ça ne sent vraiment pas bon du côté des compagnies de services informatiques. Je comprends qu’on peut avoir une explosion de coûts, mais passer de 89 millions à 1 milliard pour des projets d’informatisation du gouvernement me semble assez énorme. Nous ne sommes plus dans l’explosion, mais bien dans le Big Bang originel.

Et si la nouvelle de cette semaine n’était pas en fait qu’un Big Bang se trouvant à l’origine d’une réflexion profonde sur une industrie où la corruption et la malversation seraient tout aussi présentes que dans les firmes de communication (Commission Gomery) ou dans l’industrie de la construction (Commission Charbonneau)? Il n’est pas rare qu’une première nouvelle tombe juste pour en placer d’autres qui suivront.

Une chose est certaine, le gouvernement, même si ça semble lui arriver toutes les semaines, n’aime pas avoir l’air fou. Autant il ne semble pas posséder les ressources internes pour soutenir de façon autonome  ses projets ou contre évaluer les propositions des ressources externes, autant il semble déployer sans compter toutes les ressources nécessaires pour laver sa réputation et jeter le blâme sur ceux  et celles qui l’ont floué.

Si les compagnies de services informatiques s’ajoutent aux firmes de communication et aux bureaux d’ingénieurs, nous devrons comprendre une chose : tous semblent profiter du capharnaüm gouvernemental pour grossir les factures et siphonner à l’os les deniers publics.  La question qui restera à se poser sera la suivante : À quand une commission d’enquête sur la fonction publique, sa gouvernance et sa désorganisation ?

jeudi 10 octobre 2013

L’hassidique et le chanteur

Patricia Tulasne se présente à la mairie, Marie Plourde candidate sur le plateau et Philippe Schnobb dans le quartier gay, est-ce que la mairie de Montréal est devenue le sénat de nos stars de la télé ? Il faut dire qu’avec l’arrivée en politique de Bernard Drainville, Pierre Duchesne et Raymond Archambeault, le réseau ICI (formely knowned as Société Radio-Canada) ressemblait lui-même au club école du Parti Québécois.

Vous pensez que la liste de nos vedettes qui se lancent en politique s’arrête ici ? Oh que non! N’oublions pas celui qui chante les hymnes nationaux avant les parties à domicile de nos Canadiens. Je parle bel et bien de M. Charles Linton-Prévost. Il se présente dans mon district, le merveilleux district de Claude-Ryan dans l’arrondissement Outremont. Il fait partie d’une équipe indépendante (Conservons Outremont) et se présente avec la mairesse d’arrondissement sortante, Mme Marie Cinq-Mars.  Une des personnes qui se présente contre lui dans mon district est nul autre que Mindy Pollack, la première juive hassidique à faire le saut en politique.

Je vous parle de ça parce que les deux sont venus me voir chez moi. D’abord Mindy l’hassidique. J’étais surpris de la voir à ma porte. Il faut admettre qu’il est rare que nous ayons la chance de converser avec quelqu’un de la communauté hassidique (Encore moins en français…). Elle était sympathique, mais avec la problématique des synagogues illégales dans le quartier, sans parler des écoles et des garderies, je me demande comment elle fera pour faire appliquer les lois. Se présente-elle pour les faire appliquer ou plutôt pour le contraire? Ah la confusion que nous pouvons ressentir quand la démarcation n’est pas nette entre le politique et le religieux. Passons.

Plus tard dans la semaine, ce fut au tour de Charles le chanteur de passer par chez moi. J’étais surpris de le voir à ma porte. Il faut admettre qu’il est rare que nous ayons la chance de converser avec une vedette de la télévision. (Ils sont tous plus petits que nous croyons…) Il était sympathique, mais avec le passé à Union Montréal de Mme Cinq-Mars (l’Équipe de Gérald Tremblay), je me demande comment on peut si facilement, en changeant simplement de nom de parti, faire oublier le passé de corruption de cette administration. Ah la confusion que nous pouvons ressentir quand la démarcation n’est pas nette entre le passé et le présent. Passons.

Je suis donc là, devant un dilemme où Projet Montréal me présente une candidate qui ne m’inspire pas et celui qui me semble convenable se présente pour une équipe au passé douteux. Je ne vous dévoile pas mon intention de vote. Je vous dis cependant que la chance que j’ai avec les élections municipales, c’est que je peux voter pour un maire d’arrondissement de Projet Montréal et un conseiller de Conservons Outremont.

Et pour ce qui est de la mairie de Montréal, pourquoi pas Patricia Tulasne !