samedi 26 mai 2012

La Grande nuit vidéo


Vous vous souvenez de la Grande nuit vidéo ? À Télé-métropole (TVA), pendant toute une nuit, la nuit du 26 mai 1984, on y a fait jouer des vidéoclips. Un genre de projet pilote pour voir l’intérêt des jeunes Québécois à ce type de produit.  Musique Plus fera son apparition dans l’univers télévisuel un peu tard.

Ma sœur et moi avions demandé la permission à nos parents pour passer la nuit dans le salon à écouter cet événement télévisuel unique. Non seulement nous avions passé une nuit blanche à écouter cette Grande nuit, mais nous avions aussi enregistré le tout sur une bonne vieille cassette VHS. Nous l’avons tellement réécoutée que nous aurions pu homologuer cette cassette dans le livre des records Guiness.

Encore aujourd’hui, quand j’écoute une chanson à la radio, je sais si son vidéoclip était de la Grande nuit vidéo.  Je pourrais vous offrir l’impressionnant Thriller, mais le clip qui m’avait le plus impressionné fut Rock It de l’icône du jazz Herbie Hancock. (Le clip officiel est ici.)


vendredi 25 mai 2012

Vendredi bien en vie


« Vous pouvez constater par la façon dont je marche que je suis un homme à femmes. Pas le temps de parler. » Voici ma traduction libre de la première phrase de Staying Alive, la chanson phare de l’époque disco. Avouons que la voix aigüe du chanteur ne colle pas vraiment avec l’aspect macho du propos.

Je vous parle de cette chanson parce que le 20 mai dernier mourait Robin Gibb, le chanteur des Bee Gees. Les frères Gibb ont fait danser plusieurs générations avec leur disco et nous pouvons facilement parier que plusieurs autres générations danseront aussi.

Comme c’est vendredi et qu’il faut décrocher de la semaine et de tout ce qui est sombre, je vous propose Staying Alive. C’est une chanson plein de soleil et de bonheur en plus d’être un encouragement à ceux et celles qui se dressent devant l’injustice depuis plus de 100 jours.

Du Chardonnay, du disco et une casserole. Une belle soirée nous attend amis survivants !


jeudi 24 mai 2012

Confession #8


Je me confesse, j’aime bien la police. Ne me jetez pas de balles de billard, laissez-moi préciser ma pensée. Je devrais plutôt dire que j’adore les séries policières américaines. NCIS, Law and Order, Hawaï 5-0, nommez-les. Cependant une série que j’affectionne un peu plus que les autres est CSI. L’original (Las Vegas) était spectaculaire, mais avouons qu’elle se cherche un peu depuis les 5 dernières années. Et puis, y’a les deux autres, CSI Miami et CSI New York.  Tour à tour, chacune de ces séries est devenue ma préférée. C’est l’équipe de New York que je préfère en ce moment. L’apport d’un comédien comme Gary Sinise y est pour beaucoup.

Vous avez certainement remarqué que les trois chansons thèmes des séries CSI sont toutes des œuvres du groupe britannique The Who. L’idée de toujours prendre les chansons du même groupe de musique est très bonne.  Quand en plus le groupe s’appelle « The Who » et que votre série met en vedette des enquêteurs, c’est du bonbon.

Who Are You  CSI (Las Vegas)


Teenage Wasteland CSI New York. 


mercredi 23 mai 2012

Grand Tintamarre des casseroles



Je me rappelle, quand j’habitais dans la région de Joliette, de participer annuellement au Grand Tintamarre.  Il s’agit d’une sorte de rituel acadien pour souligner des événements tristes ou heureux. Ainsi, chaque année, à la fête nationale des Acadiens (15 août) dans les villages lanaudois où les descendants de ce peuple y sont nombreux, la population prend la rue casserole à la main pour y faire du bruit.

C’est un peu cette forme de rituel qui nous est proposé depuis quelque temps dans le cadre des manifestations actuelles. L’initiative s’appelle « Les casseroles du Québec ». Je comprends qu’on s’inspire de la dictature chilienne de 1973. Même si nous n’en sommes pas rendus là avec notre démocratie, l’idée de faire entendre son mécontentement à coup de casserole demeure excellente.


mardi 22 mai 2012

Du soleil, du vin et ma soeur.


Ma sœur était de passage à Montréal avec son amoureux. Une petite marche dans le quartier et un petit vins et fromages sur mon balcon ont comblé son après-midi. Le soleil, le bon vin et la famille sont les ingrédients avec lesquels on fabrique le bouquet du bonheur.

Entre le travail, les amis, les amours, la famille et les autres implications, on ne trouve pas beaucoup de temps pour la famille. Chaque année, je réalise à quel point le temps doux multiplie les rencontres, les rapprochements et les bouteilles de vin. L’hiver génère malheureusement une rareté de toutes ces bonnes choses.

J’ai déjà hâte à notre prochaine rencontre. Elle sera certainement plus rapprochée que la dernière, car la saison des frères et sœurs est officiellement arrivée. 



lundi 21 mai 2012

La tête à Papineau


"La tête à Papineau" est une expression bien d’ici qui met en vedette un de nos plus illustres citoyens.  Je dirais même que Louis-Joseph Papineau est pour moi l’un des politiciens les plus impressionnants que le Québec ait connus.

Plus grand que nature, Papineau était pourtant considéré comme un radical par ses pairs. Aimé du peuple, regarder avec suspicion par l’élite (surtout religieuse) et détesté par la couronne britannique, ce patriote laissera dans notre histoire un legs démocratique important mais inachevé. La république est encore à faire.

Dans une monarchie constitutionnelle où une minorité se retrouve avec tous les pouvoirs, où l’élite profite encore de cette structure inique, il n’y a qu’avec la volonté du peuple que les changements sociaux, économiques, mais aussi démocratiques peuvent s’opérer. C’est ce que je retiens des Patriotes et de Papineau.


dimanche 20 mai 2012

Déjeuner en paix


Je redécouvre les longs matins sur la terrasse en cette belle fin de semaine des Patriotes. Hier, avec des amis, toutes nos conversations tournaient autour de la crise actuelle. Aujourd’hui, bien que les idées dans ma tête soient en pleine tempête, je prends le temps de boire un café, et un autre… et un autre. Je dois prendre une distance malgré mes idées troubles. Il est important de se garder du temps pour parler d’amour. De toute façon, ma conscience me rattrapera dans le détour.

« J'abandonne sur une chaise le journal du matin. Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent. J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin. (…) Cette fois je ne lui annoncerai pas la dernière hécatombe. Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde. (…) Et elle prend son café en riant. Elle me regarde à peine. Plus rien ne la surprend sur la nature humaine. C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets. Déjeuner en paix, déjeuner en paix »