samedi 2 juin 2012

Réflexions surmédicamentées

Mes journées de maladies (et de pilules) me font penser à toutes sortes de choses. La première est certainement la grippe d’homme. Un tel fléau malheureusement méprisé par la gent féminine. Pourtant, à ma connaissance, rien n’est aussi grave que cette forme de grippe qui s’attaque qu’aux hommes. À côté de cette plaie quasi fatale, l’accouchement semble être une marche dans un parc.

Ma deuxième réflexion est au sujet des professionnels de la santé. La profession la plus cool de toutes est certainement celle de paramédic (ambulancier). Je caresse le rêve secret d’être ambulancier. La raison est bien simple, je veux, une fois dans ma vie, fermer la porte arrière d’une ambulance et y donner deux coups pour dire au chauffeur qu’il peut quitter vers l’hôpital. BANG BANG !!

Finalement, le coma. Ça a l’air grave comme ça, mais le coma est beaucoup moins douloureux qu’un mal de dents, un empoisonnement alimentaire ou même une grippe d’homme (!)  Je souffre tellement quand je suis malade que je me dis qu'un petit deux heures dans le coma me ferait beaucoup de bien.






vendredi 1 juin 2012

Je suis malade


À Trois-Rivières mercredi soir, un des congressistes a eu la brillante idée de louer un terrain de soccer. Ainsi, plutôt que d’aller prendre une bière, plusieurs d’entre nous sommes allés jouer une petite partie entre amis. Après cette bonne suée, je me suis rendu au Subway pour y prendre un sandwich végé (même pas de fromage). Si c’est pas la santé ça monsieur…

À 3 heures du matin, je me tordais de douleur. Une indigestion ? Une gastro ? Je ne sais pas trop, mais j’ai passé un deux heures assez chaotique. Comme si ce n’était pas assez, ça sentait la cannelle sucrée à plein nez dans ma chambre. Celle-ci devait partager la ventilation avec la cuisine. Je déteste la cannelle. J’ai alors pris mon courage à deux mains et quitté Trois-Rivières en direction de Montréal. J’avais un petit sac de plastique à mes côtés pour tenir compagnie à ma nausée.

Arrivée sur métropolitain, ajoutant mon véhicule à la congestion automobile en place, je me suis retrouvé à côté d’un camion de McDo. Ouf. Tout en regardant la petite sauce sucrée dégoulinant de l’énorme Big Mac sur le camion, j’ai pris mon petit sac dans mes mains. J'ai réussi à garder mon contrôle. De l’autre côté, y’avait une Volvo couleur pudding au caramel. Le complot total pour ne pas me rendre chez moi en paix.

Un coup chez moi, je me suis fait une soupe Lipton. Enfin du sel après une matinée trop sucrée. J’ai dormi toute la journée. Je vais mieux ce matin, mais y’aura peut-être pas de soccer ce soir. Une chose est certaine, il n’y aura pas de Subway. 



jeudi 31 mai 2012

Une nouvelle ville


En direct de la Mauricie, je vous offre un autre carnet de voyage.  Je vous parle aujourd’hui de Trois-Rivières, une ville au nom connu que personne ne connaît.  J’ai habité cette grande ville. Trop jeune pour m’en souvenir totalement, mais j’y suis retourné souvent depuis. D’abord pour y visiter mon frère et ma sœur qui y ont fait leurs études et par la suite pour des réunions politiques, des colloques économiques et des congrès syndicaux. Ainsi, depuis toujours, j’ai toutes sortes de bonnes raisons de me pointer dans cette région.

J’ai vu Trois-Rivières se transformer au fil des années. De difficiles relevailles d’une époque où l’industrie du bois et du papier faisait vivre cette région. La culture, le sport, le savoir et le tourisme sont venus, petit à petit, occuper l’énorme vide laissé au cœur de cette ville. Aujourd’hui, cette nouvelle ville mérite qu’on s’y arrête pas simplement pour couper le chemin entre Montréal et Québec, pas seulement pour participer à un congrès, mais bien parce qu’elle a beaucoup à offrir.

Pourquoi ne pas vous proposer une chanson de The New Cities (groupe trifluvien) pour souligner mon passage dans ce nouveau Trois-Rivières. Que je suis concept quand je veux.


mercredi 30 mai 2012

Venise en Montréal


Hier, les rues se sont transformées en rivières et les bouches d’égout en fontaines. Pourquoi débourser des sommes astronomiques pour aller en Italie quand l’Italie peut venir jusqu’à nous ? L’image la plus rigolote du moment était certainement celle de notre Céline nationale criant le désormais fameux « Take a Kayak ».


Reste que ce genre de spectacle, qui donne de belles images pour le show des nouvelles et de beaux vidéos pour les réseaux sociaux, entraîne aussi une série de conséquences malheureuses. Les sous-sols inondés, le manque d’électricité, les pannes de voiture et les dégâts des averses dans les domiciles sont autant de problèmes avec lesquels les Montréalais doivent composer. Une autre fois, nous trouvons une autre utilité pour nos casseroles.




mardi 29 mai 2012

Si j'avais les ailes d'un ange


Je suis à Québec aujourd’hui. Quelle belle ville ! Si le Québec est un coffre au trésor, la ville de Québec en est certainement l’un des plus beaux joyaux. J’aime toujours m’y retrouver, que ce soit pour le plaisir ou pour le travail.

Un petit jogging sur les plaines le matin. Une marche près de l'Assemblée nationale pour croiser Godbout, Lesage, Duplessis, Bourassa et Lévesque. Un petit tour dans le vieux pour y voir le fleuve, le château et le monde. Des emplettes sur Cartier et un 5 à 7 sur St-Joseph. Une belle journée, imaginez toute une vie.

Ironiquement, alors que la ville de Montréal, qui s’anglicise, nous dévoile jour après jour notre côté latin, festif et anarchique, la ville de Québec, fief de la francophonie en Amérique, nous offre un calme et une galanterie très britannique. Le yin et le yang à la sauce urbaine.


lundi 28 mai 2012

Go Cats Go !


Les Cataractes de Shawinigan ont gagné la Coupe Mémorial. Bravo à toute l’équipe et aux fans qui ont agi comme 7e joueur pendant tout le tournoi.

C’est à Shawinigan que j’ai eu mes premières charges de cours comme professeur de sociologie. J’y ai enseigné pendant un an, et quand on est au cégep de Shawinigan, les joueurs des Cataractes sont un peu les héros locaux. Le gardien de but de l’époque, un de mes élèves, était la grosse vedette.  Il avait déjà en poche un contrat avec les Canadiens de Montréal. Je ne sais trop si vous vous rappelez, mais un moment donné le CH, voyant ses deux gardiens blessés, avait rappelé le jeune gardien des Cataractes pour assister celui qui tentait de garder les buts.

Arriva ce qu’il devait arriver. Pendant une partie, le jeune gardien des Cats est sauté sur la glace pour terminer un match. Une première expérience de hockey professionnel pour ce jeune. Au retour de son voyage avec le grand club, les médias voulaient voir cette jeune merveille. Ils étaient partout dans l’école et même dans ma classe.

Olivier Michaud avait gardé, au travers de toute cette frénésie, les deux pieds sur terre, une belle humilité et un réel sérieux dans ses études.  À ce moment, j’ai compris que les joueurs de haut niveau avaient un état d’esprit qui les distingue des autres. Je comprenais qu’un vrai gagnant est celui qui se lève à 5h du matin pour s’entraîner et pratiquer le lendemain sa meilleure partie à vie. 



dimanche 27 mai 2012

Une journée dans les îles


Hier, j’étais en bateau sur le fleuve avec mon père.  Natif d’une des îles du lac St-Pierre (St-Ignace-de-Loyola) il a possédé une chaloupe avant d’avoir une auto. Nous avons un petit camp de pêche sur l’île Ducharme. Là-bas, il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante, mais une quiétude qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Les îles (comme on les appelle) n’ont aucun secret pour mon paternel.  Il a des histoires pour chacune d’elles, mais aussi pour chacun des chalets et des familles qui y sont établies.

Ainsi, calmement, nous naviguons sur le fleuve entre les 103 îles de cet archipel qui est reconnu par l’UNESCO comme une Réserve de la biosphère. Certains méandres sont magnifiques. Les enfants sont tout simplement sous le charme des paysages. Après une journée passée au grand air à se faire varloper par les vagues, le sommeil arrive facilement. D’ailleurs, il n’est pas rare que la houle nous accompagne jusque dans notre lit comme si nous étions encore sur le bateau. Un petit phénomène étrange qui nous rappelle, juste avant de nous endormir, que nous avons passé une journée exceptionnelle. Merci papa !