Un an d'amour

Ça fait un an aujourd’hui que je fréquente mon amoureuse. Comment célèbre-t-on un an d’amour ? Avec du coton quand on est marié, mais quand on n’est pas marié, on fait comment ? De toute façon, c'est quoi un an ? 

Cinq cent vingt-cinq mille six cents minutes. Cinq cent vingt-cinq mille six cents moments si chers. Comment mesure-t-on une année?

En lumière du jour, en couchés de soleil, en minuits, en tasses de café, en pouces, en miles, en rires, en pleurs… Pourquoi pas en amour? Pourquoi ne pas mesurer en amour, en saisons d'amour !

Cinq cent vingt-cinq mille six cents minutes. Un an d’amour, c’est autant de vérités qu'elle apprend, de monde qu'il explore, de pont qu'il a brûlé ou de pages qu'elle a tournées

C'est le temps de chanter car l'histoire n'arrête jamais. Célébrons une année dans la vie d'une femme et d'un homme. Souvenons-nous de l'amour. 

P.-S. La musique peut aussi nous aider à trouver les mots pour dire ce que nous ressentons pour une personne. J’aurais aimé que ce texte soit de moi… c’est mon adaptation de Seasons of Love de Rent que j’offre aujourd’hui à celle que j’aime. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas.

Slap Shot VS Goon

Quand j’étais ado, je connaissais par cœur toutes les répliques d’Elvis Gratton et de Slap Shot (la version traduite en Québécois bien sûr). Je passais des soirées entières à écouter ces deux œuvres cultes, avec, comme musique de fond, un peu de Plume Latraverse. Une adolescence assez typique quand on y pense.

Je comprends que Slap Shot a fait des petits et qu’un autre film sur le folklore des combats et de la violence au hockey sera dans nos salles en cette fin de semaine des Oscars.  Il s’agit du film Goon : Dur à cuire. Ne me cherchez pas, je n’y serai pas.

Ne vous méprenez pas, je suis un amateur de hockey.  Je me lève même de mon fauteuil quand surgit un combat, mais je signerais n’importe quelle pétition demandant la fin des bagarres dans ce sport que j’aime tant.

Pour ce qui est de la musique, ce film doit inévitablement faire penser à Jonathan Roy. Ce dernier étant certainement plus connu pour ses coups que ses hits. Pour ma part, la chanson de Jonathan Painchaud, Le goon, m’est tout de suite venu en tête. Joe y chante justement l’histoire d’un bagarreur du semi-pro.

C’est seulement mon opinion, pas besoin de me lancer un trousseau de clés, une chaîne de bécycle ou même un wrench…

Jeudi confession #3

Je suis scout. Oui oui, un vrai de vrai. J’ai été membre des Louveteaux, des Éclaireurs et des Pionniers. La totale. Je n’ai pas officiellement de totem. Cependant, je suis le fils de Bison Tenace (père) et de Loutre Généreuse (mère). C’est quand même mieux que Belette Vibrante.

C’était la journée mondiale du mouvement scout hier. Je n’ai pas porté mon foulard, mais je garderai toujours dans mes souvenirs une école inspirante pour le jeune garçon curieux que j’étais. Donc, en l’honneur de tous les scouts de la terre et de son fondateur Robert Baden-Powell, j’ai pensé proposer la chanson La Joie scoute avec son magnifique pipeau même si, quand je pense à mon passé scout, la chanson l’Aventurier d’Indochine me vient en tête plus spontanément. C’est la différence entre comment les autres nous perçoivent et comment on se perçoit soi-même. Longue vie au mouvement qui fait grandir tous les petits aventuriers et aventurières.

DSK, le Tsar des soirées libertines

Dominique Strauss-Khan est en garde à vue car il doit comparaître pour une affaire de « soirées libertines » alors qu’il était président du FMI. Ce n’est pas la première fois que nous avons des nouvelles sur la perversion des puissants de ce monde.  Rappelez-vous des jeux sado-masochistes de Max Mosley, président de la FIA , du Zippergate de Bill Clinton, des scandales sexuels de l’Église catholique et de tellement d’autres.

Dans une plus petite mesure, le scandale de la prostitution juvénile de Québec a secoué une certaine élite locale. À grande ou à petite échelle, une chose semble demeurer présente et c’est le lien entre le pouvoir et le sexe.  Chaque fois que j’entends ce genre de nouvelle, ce n'est pas la chanson de Mylène Farmer, mais bien celle d’Indochine, les Tzars, qui me monte à la tête. La chanson date de 1987 et me semble encore d’actualité. 

Tim Horton est mort

Bien que Tim Horton soit décédé le 21 février 1974, c’est aujourd’hui que je passe officiellement de buveur de café à dégustateur de thé.

J’ai reçu une tasse de thé portative pour ma fête.  Elle est très pratique avec un piston et un petit réceptacle pour apporter du thé pour une deuxième tasse… J’aimais bien le thé, mais je consommais beaucoup plus de café. Depuis ce beau cadeau de mon amoureuse, ma vie est passée au thé.  Je suis allé chez David’s Tea à un coin de rue de chez moi et j’ai fait une véritable razzia. Depuis une semaine, je tronque mes tasses de café pour toutes sortes de thés blancs, noirs, verts et autres patentes aromatisées.

Ce changement bouleverse les ritournelles qui me viennent en tête.  Je suis passé de Bagdad Café à Un thé au Sahara. Je ne chante plus Intergalatic des Beastie Boys « I like my sugar with coffee and cream », je chante maintenant Englishman In New York de Sting « I don’t  drink coffee, I take tea my dear ». J’ai déjà hâte à la fin de semaine prochaine pour savourer, avec mon amoureuse, un délicieux Tea for two.

Divertissez-nous

C’est la lutte des ondes le dimanche soir; Star académie d’un côté, Tout le monde en parle d’un autre… y’avait même du hockey hier soir… Les urgences doivent être vides, les rues doivent être tranquilles tellement les salons doivent être pleins. Autant d’amusement pour divertir le bon peuple. Je ne dis pas que tout ça est mal. Les questions abordées avec Guy éveillent quelques fois les consciences. La grande fête de la musique de Julie fait découvrir à des jeunes comme mes filles des classiques de la chanson francophone.

Cependant, quand je m’arrête pour réfléchir à ces soirées-là, celles où nous sommes tous devant la télé, les paroles de Smells Like Teen Spirit de Nirvana me montent à la tête « I feel stupid and contagius. Here we are now, entertain us ». Passifs et admiratifs face à ceux qui vivent réellement les choses. Nous partageons leurs émotions, embrassons leurs combats, éteignons les lumières et allons nous coucher. 

Désolé pour le billet noir de ce jour, je déteste les lundis…

L'embourgeoisement

Avez-vous remarqué que ma signature de blogueur est « Jojo se prenait pour Voltaire ».  C’est tiré de la chanson de Jacques Brel, Les Bourgeois. Je dois dire que cette chanson me fait beaucoup rire et réfléchir.  Sommes-nous tous voués à l’embourgeoisement ?

À l’époque où j’étais professeur de sociologie, j’en avais toujours quelques-uns dans ma classe pour remettre en question l’ordre établi et pourfendre le capitalisme.  À ce moment, je répondais à tout coup; « C’est bien d’être critique face à l’organisation sociale et économique dans laquelle vous évoluez.  La question est de savoir, serez-vous aussi critiques avec un diplôme, un emploi et une famille. Si oui, revenez me voir, nous organiserons quelque chose… » Malheureusement, j’ai quitté le métier avant de savoir s’ils étaient revenus.

Pour ce qui est de mon embourgeoisement, eh bien, sachez que je porte encore fièrement mon carré rouge… c’est juste qu’il est maintenant épinglé sur des vêtements un peu plus ruineux.  Pour ce qui est de l’embourgeoisement des autres, ceux avec qui j’ai lutté et qui tournent le dos aujourd’hui à nos revendications d’hier, mais aussi ceux qui ne se sont jamais pointés aux manifestations, je vous offre cette belle chanson de Brel.