samedi 2 février 2013

La St-Valentin de mes rêves


C’est la St-valentin dans deux semaines et je n’ai encore rien de préparé. Je n’ai pas de réservation dans un resto, pas de fleurs et aucune idée non plus de ce que je vais acheter. Un petit bijou, un petit parfum ou un petit produit pour le corps ? Une réservation dans un spa ou une séance de massage (ou les deux) est-ce une « plus meilleure » idée ? Que je suis dans le trouble…

Et si je prenais la technique uquamienne. J’ai une dizaine de jours pour lui faire comprendre que la St-Valentin n’est ni  plus ni moins qu’une représentation patriarcale découlant  d’une hégémonie mercantile issue d’un néo-capitalisme sauvage et barbare désincarné de tout humanisme. Ouin, je ne suis pas tellement certain que c'est une bonne stratégie. Je suis vraiment dans le trouble.

SNAP!!!

Ouf, tout ceci n’était qu’un rêve… que je suis soulagé !!!



vendredi 1 février 2013

Préliminaires musicales


Y’a de ces chansons qui te font réagir aussitôt que tu entends les premières notes. C’est comme si tu savais que ce qui s’en vient sera exceptionnellement agréable. J’aime bien ces quelques notes qui se présentent comme une forme de prélude à la parole. Vous savez, ce moment musical du début avant que le chanteur escamote le moment magique. Le même petit bout sur lequel  les animateurs de radio se font un devoir de raconter des inepties. Comme si la parole du chanteur constituait le début de la chanson. Personne ne vous a parlé de l’importance des préliminaires ???

Voici donc un top 3 non réfléchi des préliminaires musicales qui provoquent chez moi une forte réaction. Je réalise que mes préliminaires sont assez courtes côté musique. J’irai en thérapie me faire expliquer ce que tout ceci peut bien vouloir dire.


jeudi 31 janvier 2013

Ma première flamme


Ma première flamme se prénommait Claire. Je n’étais malheureusement pas le seul à faire battre mon cœur pour cette femme. La plupart des garçons de ma génération ont eu un faible pour celle que nous appelions affectueusement Passe-Carreau. Les petits garçons d’aujourd’hui ont Annie Brocoli et même si cette dernière a les yeux plus bleus que le ciel, Madame Carreau avait un je-ne-sais-quoi que je ne retrouve pas chez Madame Brocoli.
Encore aujourd’hui, quand je vois ma première flamme à la télé, je retombe dans cet état d’admiration et de contemplation. Certes, les années ont passé, mais le je-ne-sais-quoi demeure encore au fond du regard de celle qui me regardait dans les yeux, et mes yeux seulement, quand venait le temps de m’apprendre toutes sortes de choses, mais vraiment toutes sortes de choses. 


mercredi 30 janvier 2013

Pour humilier un homme


La chanson « Pour humilier un homme » de Marc Drouin m’est repassée par la tête dernièrement. Je me souvenais d’une composition qui décriait la discrimination et les injustices sous plusieurs formes. J’avais en tête des phrases comme « Pour humilier un homme, tu lui donnes du talent, mais pas d’argent. Tu le fais naître laid ou gros dans un monde de beaux. » Visiblement, je me souvenais plus de l’essence que des paroles. Par chance, elle était sur YouTube.

Voici ce que la chanson dit : « Tu lui donnes des cheveux mais un peu. Tu lui donnes des yeux mais pas bleu. Tu lui fais comprendre enfant qu’il ne sera jamais grand. Tu le fais naître noir dans un monde de blancs. Tu le fais naître en français dans un monde d’anglais ou gai dans un monde trop triste. Tu lui donnes une famille pour qu’il la perde et un cœur pour qu’il en meure. Tu lui donnes rien, tu lui donnes faim. Tu lui donnes la vie. »


mardi 29 janvier 2013

Sevré de télé


Je réalise que j’écoute de moins en moins la télévision. Dimanche soir sur Twitter et hier sur Facebook, les commentaires n’en avaient que pour les émissions de télé. Je ne sais même pas de quoi vous parlez… Suis-je sur le point de reléguer la déesse de tous foyers à une simple fonction de ramassage de poussière.

Moi qui suis un enfant de la télé, j’ai développé une nouvelle dépendance face à mon ordinateur. Les pages Facebook, Twitter, LinkedIn ouvertes en permanence, mon téléphone non loin pour texter à tout vent, et une consommation un peu trop intensive des sites de nouvelles de toutes sortes. Pas certain que c’est mieux comme dépendance, mais bon… si c’est la fin du monde, et que vous la voyez à la télévision , sachez que je l’aurai vu passer sur le fil Twitter 30 minutes auparavant.


lundi 28 janvier 2013

Enfer ou paradis ?


Êtes-vous plus genre « Styx » ou « Starway to Heaven » ? Bien que la question puisse sembler musicale, elle est tellement religieuse. Quoique la religion et la musique rock des années 70 sont deux antagonistes-amis .

Cela dit, si vous avez choisi « Stairway to Heaven » vous allez en direction du paradis. Encore faut-il savoir que vous ne devez jamais « acheter » votre escalier vers le paradis. Si vous faites cela, la rumeur veut que de mauvaises nouvelles vous attendent en haut.

Si vous avez choisi « Styx » vous avez opté pour la rivière qui vous mène de la terre vers l’enfer. (Comme s’il y avait pire que la terre…) Anyway, vous savez maintenant ce qu’est le Styx. Vous n’aimez pas votre choix. Pas de problème, achetez-vous un escalier, on ne sait jamais…


dimanche 27 janvier 2013

Endimanché


Quand vient le temps de s’endimancher (de s’habiller propre comme dirait ma mère), c’est-à-dire, mettre le linge des grandes occasions, je tente de faire un effort, car ce n’est pas vraiment dans ma nature. Pourtant, j’aime bien porter des chemises, mais elles sont rarement entrées dans mes pantalons. De plus, mes poignets de chemise ne sont jamais attachés. Je suis ainsi toujours prêt pour les rouler.
J’aime aussi les cravates, je déteste simplement les attacher jusqu’au coup. J’ai peur que ça arrête le sang de monter au cerveau. Ne riez pas, les personnes que j’ai croisées qui portaient régulièrement la cravate avaient (pour la plupart) une réflexion assez courte. Aucun problème pour le veston, j’en porte régulièrement. Pour ce qui est des souliers, ils ont toujours des caps d’acier. (C’est pour me souvenir en tout temps de mes racines ouvrières…)

Je ne sais cependant pas pourquoi je mets tant d’efforts, car mes accompagnatrices m’ont toujours volé la vedette.