vendredi 27 septembre 2013

La cigale et la fourmi

Je suis en troisième année et je dois apprendre par cœur « La cigale et la fourmi ». -Encore aujourd’hui, je peux réciter facilement ce poème.-  Je dois aussi expliquer dans un de mes devoirs ce que l’auteur veut nous apprendre. Je demande donc à ma mère quelle est la morale de cette fable. Je me souviendrai toujours de sa réponse. Elle me dit « de La fontaine n’a jamais compris à quel point les cigales sont tout aussi importantes que les fourmis dans la vie ». Plus tard, je comprendrai qu’elle ne me parlait pas du rôle des insectes dans le règne animal.

Je vous raconte cette anecdote parce que ce sont les Journées de la culture ce weekend. Des journées vouées à nos cigales nationales. Depuis des années, je me fais un devoir d’y participer et d’y apporter mes enfants. Je ne sais pas si je dois établir un lien, mais mes deux filles sont maintenant en option théâtre au secondaire. Elles y apprennent la science de la fourmi et l’art de la cigale - et vice versa.

Pour ma part, je ne suis qu’une fourmi avec des rêves de cigale. La musique que j’écoute inspire mon travail. Les films et les téléromans font baisser mon stress. Les tableaux et photographies agrémentent les murs de ma maison. Les pièces de théâtre que je vais voir constituent des moments privilégiés où je prends du temps pour moi. Et la danse, ah la danse… À chaque fois que je regarde un danseur, je réalise avec humilité à quel point la discipline nous rapproche d’une certaine perfection.

Alors chaque année, quand la cigale vient cogner à ma porte, je me fais un plaisir de lui ouvrir, car je sais que sans elle, ma vie de fourmi serait bien triste.  Bonne fin de semaine à tous !

dimanche 22 septembre 2013

The Montreal marathon

Sans grande surprise, j’ai appris que le français n’était pas la langue d’usage des vendeurs du temple qui profitent du super événement qu’est le Marathon de Montréal. On apprend que plusieurs kiosques érigés dans le cadre de cet événement n’affichent qu’en anglais. Pire encore, certains commerçants ne sont même pas capables de parler la langue d’ici. (Voir le reportage en cliquant ici)

Les gens de l’Office de la langue française nous disent que tout ceci est légal puisque les entreprises qui n’ont pas pignon sur rue au Québec, et qui ne se présentent que dans le cadre d’expositions et d’événements, ne sont pas soumises à la loi 101. Avouons une chose : Ce n’est pas long que ça se passe en anglais quand aucune loi ne vous oblige à faire les choses en français.

Les commerçants ne sont pas dans l’illégalité, mais où est la courtoisie, le désir de séduire pour développer des affaires? C’est à ce moment où l’intervention citoyenne devient importante. Jamais une loi ne remplacera la fierté, la dignité et le respect. Il en revient donc à nous d’imposer le respect là où la loi 101 ne s’applique pas.

Pour le reste, aussi bête que cela puisse sembler, il semble que c’est mieux de dire « Je tiens un stand ce weekend » que « Je tiens un kiosque cette fin de semaine ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Antidote…

Ah oui! J’oubliais. Bon marathon !!!