samedi 20 octobre 2012

La Nuit des sans-abris


Je me rappelle d’avoir quitté le confort de ma cuisine équipée pour participer à titre de député à la Nuit des sans-abris.  Une nuit complète passée dans une tente installée au milieu du centre-ville de Joliette.  Maudit que j’ai eu froid… et nous étions seulement au mois d’octobre.  Je me rappelle aussi du bain chaud dans lequel j’ai mariné pendant une heure pour faire sortir tout ce froid que j’avais dans les os.

J’ai vécu cette nuit blanche et froide en me disant que le lendemain ce serait fini.  C’était tout ce qui me permettait d’endurer la sévérité des éléments. J’ai donc été sensibilisé à moitié, car jamais je ne saurai quel est véritable l’état d’esprit des gens qui vivent la rue au quotidien. De plus, dans la tente du centre-ville, j’étais loin de la violence et de la survie.

J’ai toujours été choqué du traitement que nous réservons à tous ces exclus. Des êtres humains comme vous et moi que nous laissons totalement pour compte. Aujourd’hui, plus que toutes les autres journées de l’année, j’ai une pensée pour eux.


vendredi 19 octobre 2012

Un vendredi soir, ça se prépare.


Ce soir, il y aura de la bouffe, du vin et de la musique.

Pour la bouffe, je pense que je mangerai du poisson. Non des fruits de mer. Oubliez tout ça, je passe par le Mikado et je m’apporte des sushis. Je les laisserai tempérer tout en m’ouvrant l’appétit avec un gouda fumé et un cheddar fort.

Côté vin blanc, on m’a fait découvrir le Terre Rouge Roussanne 2007. Un pur délice; rond et beurré comme je les aime. Une touche d’acidité pour soutenir le tout. Mmmm… En plus, il est beaucoup moins cher que mon Hermitage Blanche 2007, mais tout aussi jouissif.

Finalement, pour la musique, je pense que j’écouterai ma sélection de trip hop underground jazz. À vrai dire, je ne pense pas, je suis certain. Voici un aperçu…


jeudi 18 octobre 2012

Confession féline


J’aime les chats. Plus que les chiens. À vrai dire, j’aime plus les iguanes que les chiens. Bon, soyons francs, je n’aime pas les chiens. Peu importe, revenons aux chats. J’aime les chats. Nous avions une chatte quand nous étions petits, elle se nommait Capucine. Elle a eu deux chatons; Tom et Jerry. À vrai dire, elle en a eu trois mais le dernier est mort à la naissance. Elle l’a donc mangé. (bon appétit tout le monde…)

Plus tard, une fois rendu en appartement à Montréal, ma co-loc avait un chat; Jérôme. Et encore plus tard, mon autre co-loc en avait un lui aussi; Ho Chi Minh « ti-Minh ». Un nom de chat d’étudiants universitaires. Ma copine de l’époque en avait elle aussi un; Winston Churchill « Church ». Une autre étudiante universitaire. Puis je me suis marié avec une femme allergique. Fin de l’épisode des chats.




mercredi 17 octobre 2012

Wô wô wô !


Ça ne peut pas être Noël, on n’a même pas passé l’Halloween. Les commerces respectent de moins en moins la règle non écrite qui veut que les articles et publicités de la fête de Jésus apparaissent après celle des petits crisses. On voit donc déjà apparaître la grosse face du buveur de Coca-Cola dès la mi-octobre.
C’est comme si, avec les neiges de plus en plus tardives, les magasins mettaient les bouchées doubles pour nous pousser l’ambiance de Noël dans la gorge. Devrais-je vous mettre une chanson de Noël pour conclure mon blogue. Ho Ho Ho que non ! Je préfère vivre encore un peu la non-ambiance de l’Halloween.


mardi 16 octobre 2012

Les rois du bloc


On passait nos étés à jouer au kickball dans la cour, les nuits on y faisait du camping. On s’arrosait dans le parking, on construisait des cabanes dans le petit bois. Les jours de pluie, on faisait des cascades dans la cage d’escalier. On était toujours une demi-douzaine d’enfants dans tous les projets sans compter la visite des autres jeunes en garde partagée. On était les rois du bloc appartement.

Autour de nous y’avait le petit Paty et son père violent, la famille Coulombe et leur chicanes de couple, la barmaid sexy, les Témoins de Jéhovah, le facteur alcoolique et la fille du dépanneur. Une jeunesse dans un bloc de 15 logements, ça génère d’innombrables souvenirs. Ils me sont remontés en mémoire quand j’ai écouté « Les vieux chums » de Jonathan Painchaud.


lundi 15 octobre 2012

San Francisco


En plus d’être un fan fini des 49ers de San Francisco (malgré la défaite d’hier), je suis aussi tombé en amour avec cette ville sur la baie lors d’un voyage au début de l’année. Non seulement, nous sommes sur la côte ouest, ce qui donne un air de jeunesse à la découverte, mais en plus, nous nous retrouvons dans une ville qui possède sa vibration spécifique. Comme si elle était désincarnée du pays dans lequel elle se situe. New York et Montréal dans une certaine mesure se comparent à cette expérience unique.

N’en demeure pas moins que la ville nous propose des découvertes hors du commun. Je vous parle de tout ça parce que l’envie de me retrouver dans une de ces villes exceptionnelles m’habite en ce moment. En attendant que ça me passe, je regarde mes photos de Frisco. Elles sont magnifiques.




dimanche 14 octobre 2012

Films de peur


Mes ados sont rendus à l’étape des films d’horreur. On invite des amis à la maison et on écoute ce grand art. Ce n’est pas mon genre cinématographique préféré. En plus, le son de la télé est trop fort à mon goût et les esclandres des jeunes trop saisissants. J’encaisse le coup en me rappelant que nous faisions nous aussi la même chose et que nos parents ont enduré nos après-midi d’automne avec patience et calme.

La musique de ces films se ressemble toujours un peu. On fond musical énigmatique, une tension stridente en crescendo qui semble nous pousser dans un abîme et des percussions en fracas pour nous faire sursauter. Je ne sais pas trop si c’est le son où l’image qui est le plus horrifiant…