samedi 24 mars 2012

Les samedis matins


J’adore les samedis matins. L’instant d’un moment, je suis en vacances. Un café, les nouvelles, un peu de musique, des mots croisés à l’occasion et l’été, je m’installe sur le balcon quand il fait beau et chaud. Tout est au ralenti le samedi matin. J’observe les gens qui promènent leurs chiens plus tranquillement. J’entends les enfants qui occupent la ruelle en s’inventant des jeux aux mille et un règlements. Dans la maison, mes filles étirent leur réveil et le déjeuner devient par la force des choses un brunch. J’appelle ça du bonheur en format Cosco.

Dans ce contexte, quelle musique on écoute le samedi matin ? Rien de trop rock ou de trop pop-rythmé. Nous ne sommes pas vendredi soir. Du jazz, du lounge ? Ça fait trop fin de soirée et petit souper relaxe. La vieille musique française, du classique ? Ça fait brunch du dimanche avec les amis ou la famille.

Alors il me reste quoi ? J’aime les musiques simples, douces, mais souriantes… c’est simple me semble. Voici donc la musique qui vous plongera dans mon ambiance et état d’esprit du samedi matin. Et vous, vous écoutez quoi le samedi matin ?


vendredi 23 mars 2012

Les secondaires sont dans la rue


Ma fille, qui est en deuxième secondaire, était en grève hier. Une semaine auparavant, elle avait assisté à son assemblée générale étudiante et avait voté en faveur d’une journée de débrayage le 22 mars. Les journaux ont parlé de ce vote. Je lève mon chapeau aux élèves qui ont organisé cette assemblée.  Je tiens aussi à féliciter l’équipe-école qui a supervisé la démarche des jeunes sans mépris ni paternalisme.

Quand ma fille est arrivée à la maison avec son carré rouge, j’ai presque versé une larme tellement j’étais fier. Je lui ai cependant dit : « Un vote c’est bien, mais une action c’est encore mieux. »  Elle comprenait qu’elle ne venait pas de se voter une journée de congé. Hier, elle s’est donc réveillée à 5 heures du matin avec des amis venus couchés à la maison (raison pratique, car j’habite à un coin de rue de l’école) et est partie pour l’école dès 6h pour faire du piquetage et aviser les gens qu’il n’y aurait pas de cours.  Ils étaient plus d’une 150 à piqueter. Ils chantaient « Charest tu es foutu, les secondaires sont dans la rue ».

Par la suite, les jeunes se sont déplacés ensemble au centre-ville pour venir grossir les rangs des manifestants. J’y étais aussi et malgré les problèmes de communication, nous nous sommes retrouvés et avons marché un bout ensemble. C’était une journée magnifique.



Je ne veux pas lancer un grand débat sur l’école publique ou privée, mais ce genre de journée, que je considère comme formatrice, est difficilement réalisable dans une école où les droits de scolarité sont plus élevés qu’à l’université et où la logique financière est à la base d’une certaine sélection.  De mon côté, je suis convaincu que les échanges que j’ai eus avec ma plus vieille sur les enjeux sociaux relatifs aux choix que nous faisons comme collectivité ont ajouté de la perspective aux études qu’elle entreprend avec sérieux. Bravo ma championne, je suis fier de toi !

Une petite chanson juste pour toi, pas n’importe quelle, la plus écoutée de ton iPod…



jeudi 22 mars 2012

Du pipi dans l'eau potable


Je sais que c’est une journée de grande manifestation étudiante aujourd’hui. Je reviendrai sur ce sujet demain.  Je vous parlerai de ma journée de mobilisation familiale.  Pour ce qui est de la manif à proprement dit, j'ai déjà commis un texte là-dessus. Dans ce texte, je citais Loco Locass qui disait « Faut se ruer dans la rue, au printemps comme une crue…». Je vous rappelle ceci car, en ce 22 mars, je veux vous parler du liquide à la source de la crue. En d’autres mots, je veux vous parler de la Journée mondiale de l’eau.

Nous savons tous que l’eau est source de vie; que seulement 3% de toute l’eau sur terre est potable; que nous devons consommer l’eau potable de façon responsable; que trop d’eau se perd dans le système d’aqueduc de Montréal; que la pollution agricole et industrielle menace nos bassins versants; que d’arroser son entrée de cour, c’est cave. Pourtant, la première chose que nous faisons le matin est de pisser dans une toilette remplie d’eau potable.  Nous le faisons tous les matins sans même nous soucier que certaines personnes marcherons des kilomètres pour aller chercher une cruche de ce précieux liquide. Pas pire comme relation avec l’eau.

Ainsi, une journée par année pour parler de l’eau, de sa fragilité et de notre consommation n’est pas de trop. D’ailleurs, des artistes comme Michel Rivard nous chantent les vertus de l’eau. D’autres préfèrent nous chanter les beautés de la mer. Cependant, après mon histoire de pipi et de pollution, je préfère vous offrir « Dont Drink the Water » de Dave Mathews Band.  Je n’ai l’âme à la beauté ni aux vertus de l’eau aujourd’hui. 


mercredi 21 mars 2012

Poète pouet-pouet


Le printemps est déjà à nos portes
Hâtif, il nous fait une belle fleur
Il attend seulement que je sorte
Pour redécouvrir mes couleurs

Même si nous sommes un peuple d’hiver
Et que nous nous entêtons à braver l’enfer
Nous aimons vivre ensemble, c’est bien connu
Partout dans nos parcs et nos rues

Le retour du temps chaud nous inspire
Portes et fenêtres ouvertes nos maisons respirent
On entend oiseaux et cris d’enfants
Sous ce soleil qui prend de plus en plus son temps

Le 21 mars, alors que nous avons le cœur au printemps
Une autre fête se cache en cette belle journée
Et c’est pourquoi maladroitement, j’ai tout fait rimer

Je suis « Toujours un peu poète
Même si ça rime avec tapette
J’ai jamais eu rien contre ça
Ça faisait juste plus de femmes pour moi »


mardi 20 mars 2012

Le français est une chance !


En cette Journée mondiale de la Francophonie, fêtons le français et prenons un moment pour réaliser que nous ne sommes pas les seuls sur terre à avoir cette langue en commun et en partage. Que nous regardons l’ONU ou les Olympiques, nous constatons que la langue française y trouve une place de choix… plus que dans un dépanneur à Verdun en tout cas.

Pour souligner cette journée en musique, j’ai l’embarras du choix.  Premièrement, plusieurs chansons célèbrent la beauté de notre langue. La langue de chez nous d’Yves Duteil et Le cœur de ma vie de Michel Rivard sont parmi mes préférées.

Deuxièmement, il ne faut malheureusement pas oublier les francophones comme Daniel Lavoie et Zachary Richard, qui nous chantent la fragilité de notre si belle langue. En effet, même si notre langue est belle et mondialement partagée, elle demeure toujours un peu fragile.

Troisièmement, plusieurs artistes non francophones comme Paul McCartney, The Police, Muse, Shakira et même Mickael Jackson nous proposent des chansons en français. Un clin d’œil sympathique à une communauté culturelle et économique importante.

Et finalement, certains autres, comme Nanette Workman et Jim Corcoran ont décidé de faire carrière en français. Corcoran va encore plus loin et tente chaque semaine, à la deuxième chaîne de la CBC, de faire découvrir la chanson française aux Canadiens.

Alors je vous propose quoi pour la Journée mondiale de la Francophonie ? Je vous offre tout simplement la chanson qui a éveillé ma conscience linguistique alors que j’étais encore tout jeune. Le groupe s’appelle French B  (B pour bastards) et le titre de la chanson est « Je m’en souviens ».




lundi 19 mars 2012

Malaise en Malaisie


Pourquoi pas une petite anecdote pour ce petit lundi matin.

Par un beau vendredi soir, mon ado de fille a invité 4 amis à souper et coucher à la maison.  Une belle petite gang allumée et enjouée. J’ai cependant remarqué que le mot « malaise » était très populaire chez ce groupe de jeunes. Je pense qu’ils ont dû prononcer ce mot toutes les minutes tout au long du souper. Les discussions allaient toujours comme suit : Bla-bla-bla… hi hi hi… oups… MALAISE…   hi hi hi… bla-bla-bla.

Ce mot revenait tellement souvent qu’à un moment j’ai dit « Y’a tellement de malaise ici, qu’on se croirait en Malaisie. » Vous auriez dû voir le super méga malaise que j’ai généré avec cette mauvaise blague digne de Guy Mongrain.  Ma fille voulait se cacher sous la table, les autres ont observé une minute de silence avant de laisser entendre des petits rires nerveux et moi… eh bien, j’ai compris que je devrais mettre une croix sur une future carrière d’humoriste.

Depuis ce temps, ma plus jeune, pour tourner le fer dans la plaie j’imagine, préfère dire Malaisie plutôt que malaise quand les événements s’y prêtent. Merci…

Il n’en fallait pas plus pour que me chante « Malaise » de Yelo Molo.

dimanche 18 mars 2012

Top 3- Encore plus de cloches à vache


Un sketch de Saturday Night Live qui est devenu instantanément un classique est certainement celui de la cloche à vache. Je ris encore quand je le vois. C’est tout simplement trop drôle. Il s’agit d’une parodie où on y voit le Blue Öyster Cult en pleine séance d’enregistrement de  Don’t Fear the Reaper avec un producteur plus gros que nature joué par Christopher Walken. Les membres du groupe débattent de la présence et l’importance que doit avoir la cloche à vache dans la chanson. Le débat se clôt quand Walken déclare « I have a fever and the only prescription is more cowbell. »

Depuis ce fameux samedi soir du 8 avril 2000, la cloche à vache a pris toutes sortes d’allures.  Une industrie complète de cet instrument bruyant connaissait un second souffle.

Au-delà de la blague, il n’en reste pas moins que plusieurs des chansons que nous écoutons nous proposent quelques sonorités issues directement de cet objet bovin.

Je vous propose mon « Top 3 » des chansons qui utilisent la cloche à vache.



1-Hunky Tonk Woman de The Rolling Stones