samedi 26 janvier 2013

Amours d’adolescence


Vous souvenez vous de vos amours d’adolescence. Dans mon cas, c’était beaucoup plus dans mes rêves que dans ma réalité. Cette situation ne m’empêchait pas de vivre de très beaux et grands sentiments envers celle que j’observais en cachette tous les jours à l’école. Le soir pour accompagner mes rêves, j’écoutais des chansons d’amour. Je me disais alors « si je savais parler aux femmes ». D’ailleurs, encore aujourd’hui, « parle-moi pas des femmes… parle-moi pas d’amour… j’te jure que j’saurais pas quoi t’dire… »

J’ai cependant la chance de voir mes filles entrer dans cette adolescence si complexe au niveau des amitiés, des amours et des émotions. Ce qui me fascine le plus, c’est d’entendre derrière leur porte de chambre les musiques qu’elles écoutent. (pas besoin de coller mon oreille, j’entends très bien, même de ma cuisine…) Je vous dis, elles sont tout aussi rêveuses que leur père à cette époque. Une seule écoute vous fera comprendre et peut être même vous replonger dans cette période où la réalité n’avait pas encore érodée les rêves.


vendredi 25 janvier 2013

Les petites jasettes


Ce qui est bien du vendredi soir, ce sont les petites jasettes du type « comment a été ta semaine ? ». On se raconte alors nos petites anecdotes qui décrochent des rires et des sourires. On fait découvrir aux autres nos trouvailles loufoques sur le web. Encore une fois, Facebook et YouTube sont des sources infinies d’images cocasses. Et on s’amuse à écouter toutes les musiques qui nous ont accompagnées pendant la semaine.

Ces discussions légères sont ni plus ni moins une façon de faire comprendre à l’autre que sa vie nous intéresse, que nous apprécions sa présence et que, loin des obligations de la semaine, la joie de vivre est encore et toujours plus douce avec une personne avec qui nous avons développé une réelle complicité. Il s’agit d’être privé pour un temps de ces petites jasettes pour savoir à quel point elles sont essentielles au bonheur.


jeudi 24 janvier 2013

Le Scrabble


J’adore le Scrabble !  De tous les jeux de table qui existe, le Scrabble est de loin mon préféré. Premièrement, j’adore les mots croisés (je suis cruciverbiste) et deuxièmement, j’aime bien l’ambiance relaxante qui vient avec ce jeu mature et intelligent. Non seulement je possède l’édition de snob avec la planchette pivotante, mais je suis aussi membre du club de Scrabble en ligne.
Pour ce qui est de la partie en tant que telle, j’ai eu l’occasion de jouer avec des personnes qui sont des spécialistes et/ou amoureuses de la langue française. Je n’ai donc pas autant de victoires que je voudrais. D’ailleurs, si  j’ai réussi à tirer mon épingle du jeu, c’est en raison de ma bosse des maths. En effet, j’ai compris très tôt que le but du Scrabble n’est pas de faire des mots, mais bien de faire des points. Mes mots sont peut-être moins élégants que ceux de mes adversaires, mais ils sont plus payants !



mercredi 23 janvier 2013

Une chanson pour la paix au Mali


J’ai vu passer sur mon fil de nouvelle Facebook toutes sortes de textes, de photos et de propos sur ce qui se passe au Mali depuis le début de l’année. Tout ceci est d’une telle tristesse. C’est comme si toutes bonnes nouvelles étaient tout simplement impossibles lorsqu’il s’agit du continent africain. Je ne prétends pas comprendre exactement le conflit actuel, car je suis conscient que je ne dispose que de trop peu d’informations pour avoir une opinion claire sur cette situation. Je suis tout de même préoccupé.
Je vous propose ce matin une fleur de macadam; un pont au-dessus des eaux troubles; une déclaration d’amour au cœur du désespoir. Sorti le 17 janvier, en réponse à la situation au Mali, il s’agit du clip “Mali-Ko”. C’est une initiative de Fatoumata Diawara, une artiste d’origine malienne, qui a décidé de réunir une quarantaine d’artistes, représentant tant le sud que le nord du Mali, pour faire un appel à la paix. 



mardi 22 janvier 2013

Montréal -40c


Y’a des limites à ce que le corps peut endurer, mon char aussi. C’est pas un café chaud que je devrais prendre avant de partir travailler, c’est de l’antigel! Les narines qui collent ensemble, la neige qui craque sous mes bottes et mes muscles qui se contractent tout seul. Le prochain qui me dit « Beau matin pas de mouche » je lui lance un regard qui de toute façon sera glacial…

Mon pauvre petit Herby maintenant (c’est le nom de mon bolide). Les portes sont gelées, les sièges sont durs comme de la roche et les fenêtres totalement givrées. J’ai beau gratter l’extérieur, le givre est dans la voiture. Je mets la clé et la tourne. Herby me lance des petits «wi gning gning gning » avant de me donner son habituel « Vroum ». Complètement transi, je me mets à penser que le Prestone est vraiment un liquide magique. Je regarde alors mon thermos de café. Je m’en contenterai ce matin. « Oh Montréal, t'es tellement froide, une ours polaire dans l'autobus ».


lundi 21 janvier 2013

Un drapeau au cœur de ma vie


Quand mes filles étaient petites et qu’elles ne m’offraient pas quelque chose aux couleurs du CH, elles m’offraient toujours un beau dessin avec un drapeau du Québec dessus. J’ai aussi reçu une cravate avec un fleur de lys, un verre à bière avec un fleur de lys et finalement un chapeau de cowboy avec un fleur de lys qui s’illumine… (ne riez pas je l’avais sur la tête lors de la dernière fête nationale)
Personnellement, j’ai placé un drapeau du Québec dans la petite fenêtre qui se trouve au-dessus de ma porte de maison. Les gens reconnaissent mon appart ainsi. J'ai une grenouille qui tient fièrement un fleurdelisé dans mon salon. Elle était à mon bureau auparavant. Elle ne passait jamais inaperçue. Mais par-dessus tout, j’en ai un dans le cœur. Personne ne le voit vraiment, mais tous les gens qui m’entourent savent qu’il est bel et bien là.



dimanche 20 janvier 2013

Le transporteur


Maurice Duplessis, voulant faire flotter le nouveau drapeau du Québec le même jour de son adoption à l’Assemblée nationale, avait fait préparer, en catimini, des plans de ce qui allait devenir notre drapeau national. Une première version avait été réalisée à la main par un tisserand. Allez savoir pourquoi, mais cette matrice c’est retrouvé entre les mains de la famille de l’ancien gouverneur général, Paul Comtois.

Nous sommes en 1998 et mon beau-père de l’époque, député d’Orford, avait convaincu le fils de l’ancien gouverneur général de prêter temporairement son précieux trésor pour une
exposition à l’Assemblée nationale (expo pour le 50e du drapeau de Québec). Ne pouvant se déplacer à temps pour l’exposition, mon beau-père me transmis le précieux bout de tissus pour que je l’apporte à Québec.  Rien n’était plus facile pour moi, car je travaillais dans notre capitale nationale comme attaché politique.

J’ai donc passé deux jours avec le drapeau en question. Je ne le quittais pas d’un pied. Il était avec moi dans mon auto, mon appartement et mon bureau jusqu’au moment où les gens du protocole sont venus le prendre. Je me souviens de passer une soirée dans mon appart à fixer le colis en question. Je savais ce qui se trouvait à l’intérieur et je ne pouvais pas croire qu’il était là, dans mon salon à quelques centimètres de moi. Et dire que demain nous fêterons le 65e anniversaire de notre drapeau, le 65e de CE drapeau…