Bonne fête Philippe !

C’est la fête de mon ami Philippe aujourd’hui. Celui-ci est certainement l’âme de notre inséparable gang de gars. Nous sommes tous amis depuis l’université. À l’époque, on nous appelait « Les boys de la Faécum ». Surnom justifié puisque sur les neuf postes composant l’exécutif de cette fédération étudiante, nous étions neuf jeunes hommes.

Dans ce contexte, vous comprendrez que la chanson qui me fait le plus penser à Philippe est celle d’Éric Lapointe, Les Boys. Je pense à mon chum de gars quand j’entends : « Allez, viens, j'te paye une broue. Toé, t'as l'cœur ben à bonne place. Quand un des nôtres mange un coup, t'es l'premier sauté s'a glace. C'est plus que nos histoires de cul, de sports, de chars, de femmes. Au-delà d'nos différences de vue, la gang c'est la gang. »

Drôle aussi de constater que malgré les années, les carrières et les familles, nous sommes à encore de grands enfants quand nous sommes réunis. Comme Lapointe dit si bien : « Peut-être qu'on veut pas vieillir. Éternels adolescents. Parce qu'on est une famille à l'épreuve du temps. »

Bonne fête mon ami !!!

Certains les aiment chaudes

Les journées sont chaudes à Montréal par les temps qui courent. Ça me fait penser que la chaleur et les chansons font une belle paire depuis toujours. Il est cependant difficile de savoir si l’on parle vraiment de la température extérieure ou celle du corps. J’aime bien l’ambiguïté du propos quand vient le temps de parler de chaleur.

Voici donc un petit top 3 de chansons qui parlent de chaleur… toutes les chaleurs. Bon vendredi ! Y’aura du Chardonnay ce soir, mais y’aura aussi des verres d’eau entre les coupes de vin. Soyez responsables.

3 - Sweat de Inner Cercle

2 - Lite My Fire de The Doors

1 - Hot in Here de Nelly

Pow Wow !

Le 21 juin est le solstice d'été. C'est le jour le plus long de l'année, celui qui offre le plus de lumière et de soleil. C’est aussi la Journée nationale des Autochtones.

Quand on regarde les liens qui existent entre les Premières Nations et l’environnement, on comprend facilement que la fête nationale des Autochtones soit le jour du solstice d’été. À quelques jours de la fête nationale des Québécois, le 21 juin est un moment idéal pour s’informer et apprendre sur la contribution exceptionnelle des Premières nations, des Inuit et des Métis à la culture québécoise.

Musicalement, Florent Vollant, un ancien du groupe Kashtin, constitue un acteur de premier plan dans la découverte, la promotion et le métissage des musiques autochtones. De beaux sons et de beaux rythmes pour faire lever le party… oups, désolé… le Pow Wow !

Nous sommes jeunes

La chanson n’est pas vraiment mélodieuse. La voix du chanteur dans le refrain n’est pas un synonyme de solfège. Les couplets ne renforcissent pas l’œuvre. J’ai tout de même un méga ver d’oreille depuis plusieurs mois. Un ver d’oreille signé FUN qui part et qui revient depuis trop de semaines.

Entendre crier « Tonight we are young. So let’s set the world on fire. We can burn brighter than the sun.» Ça vient me chercher dans le contexte social actuel. C’est comme si la chanson s’entêtait à rester dans ma tête en réponse à l’étirement et au piétinement de la crise actuelle. J’espère juste avoir « We are the Champions » en tête bientôt…

DJ Johny

Nous avions une soirée sociale entre collègues hier. Un souper sur la terrasse exceptionnelle du Château Bromont suivi d’un digestif dans la chambre d’un de nos amis. Il arriva ce qu’il devait arriver; je me suis occupé de la musique pour un petit bout. J’ai commencé avec des valeurs sûres comme CCR, Led Zep pour m’aventurer avec Soundgarden et Muse.

La soirée est virée totalement folle quand nous avons débuté le medley des années 80. Se sont alors succédés les Tears for Fears, Simple Minds, Depeche Mode, Gowan, The Cure, The Box, Men Without Hats et Prince pour ne parler que de ceux-là.  La relève s’est occupée de la suite de l’ambiance musicale. Les jeunes ont alors pris le contrôle et la soirée a alors pris des allures de Rockfest.

Après le 3e appel de la réception, nous avons mis fin à la musique, mais pas à la soirée. Après tout, il nous restait encore le monde à refaire.

Voici donc la chanson des années 80 qui a obtenu la meilleure réaction de la part de mes collègues.

Slalom à pédales

C’est à Bromont que ma Volkswagen m’amène aujourd’hui.  J’y vais pour une réunion. Y’a pire que ça dans la vie…  J’aime bien cette montagne. Mes skis ont déjà frotté les pentes de cette butte éclairée. C’est cependant l’été que j’avais l’habitude d’y aller au moins une fois par année avec ma sœur.  On y allait pour faire de la descente de vélo. Une belle activité pour faire sourire la mort.

Le rituel était toujours le même; on arrive tôt, on se loue un super méga vélo de montagne et on se lance dans la montagne.  La montée est facile, car elle se fait en télésiège. Le retour à la base est casse-cou (les sentiers sont abrupts et cahoteux), mais en même temps tellement enivrant. La routine annuelle se terminait avec une bonne douche et un bon souper. Le lendemain, on se téléphonait pour se dire à quel point nos bras et nos mains nous faisaient mal, car descendre une montagne à vélo n’a rien à voir avec les cuisses, mais tout à voir avec les bras (diriger le vélo) et les mains (freiner le vélo).

La fête des Pères

Un père, ça ouvre les pots de cornichons. Ça joue à la bataille. Ça répare les portes d’armoires. Ça fait le gazon et la cuisine sur le BBQ. Vous voyez bien que ça mérite une journée pour fêter leur présence parmi nous.

Le premier cadeau de fête des Pères que j’ai reçu était un bricolage de cravate et une casquette du Canadien de Montréal. Le bricolage a passé un an aimanté sur le frigo et j’ai encore ladite casquette. J’étais vraiment touché. Depuis, j’ai reçu plein de magnifiques cartes et de superbes bricolages. J’ai aussi reçu un coussin du Canadien, un t-shirt du Canadien, un CD du Canadien, des sous-verre, des bocks de bière et un pichet du Canadien, un ensemble de serviettes du Canadien, un bol à chips du Canadien et même un divan gonflable du Canadien.

Je me demande bien ce que je vais recevoir cette année. Peu importe ce que ce sera, quand je recevrai le câlin, le bisou et le « Je t’aime Papounet » mes filles vont encore croire que c’est le bidule du Canadien qui mouille mes yeux.