Le roi des cassettes TDK 60 minutes

Quand j’étais plus jeune, beaucoup plus jeune, je me faisais des « mix de musique » sur des cassettes. Des TDK 60 minutes que j’achetais en paquet de 12. Je les écoutais jusqu’à ce que le ruban se rompe. J’avais des compilations plus festives, certaines plus sombres et d’autres plus romantiques.  J’avais une compilation pour chaque occasion…  Certains de mes mix étaient tellement bons que je les copiais pour mes amis. J’étais le roi des « mix de musique » de cassettes TDK 60 minutes.

Aujourd’hui encore quand j’entends une chanson qui se trouvait sur une de mes anciennes cassettes, celle qui suivait dans mes compilations me vient automatiquement en tête. Par exemple, à chaque fois que mon iPod me fait jouer Never Surrender de Corey Hart, la chanson Everybody Wants To Rule The World de Tears for Fears me vient en tête.  C’est immanquable.

Ainsi, lorsque mon Ipod me fait jouer Corey Hart, j’espère que Tears for Fears suivra. J’ai une chance sur 6 247 500 que mon iPod me fasse jouer ces deux chansons à la suite en tout début d’écoute aléatoire et 0,04% de chance d’écouter cette séquence si je place mon Ipod directement sur Never Surrender…

En attendant, les voici… 

Nostradapod #2

Ça va plutôt bien pour le Parti Québécois depuis quelques semaines.  Mme Marois, que certains appellent « la dame de béton » semble en pleine possession de ses moyens.  Cette dame qui est, du moins à mes yeux, une dame de cœur, semble avoir les yeux fixés sur un objectif clair et avoir un plan de match cohérent pour l’atteindre. 

Même si personne ne fait de la politique en regardant les sondages, il reste que, les discussions dans les cafés et les autobus ne sont plus les mêmes. Les sourires des députés sont présents, les épaules des organisateurs sont relevées, et les arguments des militants sont faciles. Tout ce beau monde peut recommencer à promouvoir le PQ auprès des Québécois au lieu de le défendre.  Ne sous-estimez jamais la force que l’optimisme peut provoquer chez plusieurs de milliers de militants.

La question est donc : est-ce que tout ça va durer ? J’ai posé la question à Nostradapod et voici sa réponse : All You Need Is Love des Beatles… C’est pourtant si simple…  Voici donc, amis péquistes la recette de votre succès…

Bon vendredi.

Jeudi confession #4

Avec ma plus jeune, nous écoutons chaque semaine l’émission de télé Glee.  Il s’agit d’une émission sympathique mettant en vedette une troupe musicale d’une école secondaire américaine. Les questions abordées sont typiques à des adolescents (y’a du taxage mais pas de tuerie) et le tout se fait sur une trame de fond où la musique et la reprise de vieux classiques de la musique populaires sont introduits souvent de façon très originale.

Nous écoutons ce petit bijou avec mon ordinateur ouvert sur la table du salon. Ainsi, à chaque fois que la troupe de Glee nous pousse une chanson, je trouve l’originale sur le web et la fait écouter à ma petite princesse. Une petite heure de pur plaisir.

Je vous offre donc l’originale et la version Glee de Don’t Stop Believing de Journey.

Reprise

Ma plus vieille fille a 13 ans.  Elle reçoit régulièrement des cartes-cadeaux iTune. Elle se fait donc un malin plaisir de remplir ma bibliothèque iTune de musiques populaires et de succès des palmarès des radios commerciales. Ça équilibre le tout, car la plupart de mes chansons proviennent « d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître »

J’aime beaucoup lorsqu’elle me fait écouter ses découvertes de la semaine. Ce qui est amusant c’est que régulièrement, alors que ma fille me présente ses trouvailles, je reconnais la mélodie d’une ancienne chanson.  À l’heure de l’échantillonnage et des reprises, tout ceci n’est pas très surprenant.  Ainsi, la chanson « Africa » de Toto prend une drôle d’allure dans la reprise de Karl Wolf.

Je reviendrai avec cette chronique « Reprise » car nos bons vieux succès sont parfois assez transformés. Souvent j’aime, mais quelques fois, je dois avouer que c’est assez difficile de trouver des aspects positifs.  On en reparle…

La sauce brune

Parler de sauce brune pour moi c’est parler de bouffe réconfortante (ou de théâtre) et non de polémique sur la qualité des repas dans les CHSLD. En effet, quand je mets ce type de sauce dans mon assiette c’est comme si j’y ajoutais du bonheur. Ok, ce n’est pas à tous les repas, mais quand même, ma bonne et réconfortante sauce brune est devenue, dans le débat public, le symbole d’une forme de maltraitance de nos aînés. À ce que je comprends, nous avons des services beaucoup plus de  « type sauce » que « type poulet ».

J’ai été préposé aux bénéficiaires pendant six ans. Je travaillais surtout auprès des personnes âgées. Je vous le dis, la sauce brune n’est que la pointe de l’iceberg de la réalité de nos vieux dans les centres de soins de longue durée. L’isolement, la solitude et le délaissement ont sans doute des effets bien pires sur leur santé que le sel, le sucre et le gras. Il est cependant plus facile de pointer nos services publics quand il s’agit de la condition de nos aînés. Ça nous évite de poser les vraies questions…

Donc, quand j’ai vu ce dossier, c’est tout ça qui m’est revenu en mémoire. Une phrase est donc entrée spontanément dans ma tête: What a drag it is getting old…

Du hockey et rien d'autre

C’est la date limite des échanges dans la LNH.  Après aujourd’hui (c’est demain ça…) les équipes devront composer avec les joueurs qu’elles possèdent pour se tailler une place dans les séries et espérer mettre la main sur le précieux bol à punch.

C’est le temps idéal pour annoncer les pires nouvelles car que le Canadien bouge ou non, ce soir, on ne parlera que de ça. Les deux unes du Journal de Montréal  pour demain sont déjà écrites : « On oublie les séries; le CH reste inactif» ou « Le CH surprend et joue d’audace ». Y’en aura pour un minimum de 8 pages d’analyses et de potins.

Faudrait une méga chicane à la CAQ, une démission fracassante au PQ ou une très mauvaise décision gouvernementale du PLQ pour que nous parlions d’autre chose que de hockey dans les prochaines 24 heures. C’est donc le temps d’envoyer des communiqués de presse pour faire l’annonce de choses qui doivent être dites, mais qu’on ne veut pas voir écouter. À l’inverse, si vous avez de bonnes nouvelles, attendez à jeudi…

Entre temps, voici une chanson que certains joueurs se feront chanter aujourd’hui…

La soirée des Oscars

C’est la soirée des Oscars ce soir. C’est donc un moment idéal pour parler de la musique que nous retrouvons dans les films. Même si je ne suis pas un gros consommateur de trames sonores, je reconnais facilement les airs des films comme le Parrain, Chariots of Fire, Il était une fois dans l’Ouest , l’incontournable Rocky et tellement d’autres.  

D’ailleurs, les films qui m’ont le plus marqué sont ceux où la musique était omniprésente.  Ici, au Québec, j’ai adoré le film C.R.A.Z.Y simplement parce que je me suis laissé bercer par la trame sonore. Mon film préféré à vie et lauréat de l’Oscar du meilleur film demeure cependant Amadeus.  J’avais l’affiche géante dans mon salon tout le long de mes études, j’avais la cassette VHS et j’ai maintenant le DVD. Je suis même allé voir la pièce de théâtre chez Duceppe. Que j’aime ce film. La musique y occupe une place centrale.

Ainsi, que ce soit pour nous plonger dans une certaine époque ou pour nous faire vivre toute la gamme des émotions, je demeure convaincu qu’une bonne partie de la force du 7^e art repose sur la contribution du 4^e…