Beastie Boys VS The Cure

Hier, Adam Yauch (MCA), un membre du groupe Beastie Boys, est décédé à l’âge de 47 ans. Un cancer l’aurait emporté. Triste nouvelle pour sa famille et ses proches et ses admirateurs. Pour ma part, j’ai toujours été amusé par ce trio à la musique criarde et adolescente.  J’ai même une anecdote assez rigolote.

Je me rappelle avoir gagné un concours de lipsync où la grande finale pour le titre se faisait contre des pseudo Beastie Boys. Avec quelques amis, nous avions décidé d’incarner les membres de The Cure. Ce n’était pas vraiment difficile pour nous, car nous avions déjà l’atricure et la peignure.

Les trois imitateurs du trio hip-hop se sont pointés sur scène les premiers faisant ni plus ni moins que les singes et lançant des logos de Volkswagen dans la foule. De notre côté, nous nous présentés avec de vrais instruments et avions appris jusqu’au doigté des guitares pour avoir une imitation la plus réaliste possible. Je personnifiais le bassiste, Simon Gallup. Ce fut une réelle guerre de tranchées et avons remporté la victoire grâce à notre interprétation de Just like Heaven.

Aujourd’hui, en mémoire de MCA, je vous offre la chanson avec laquelle nos adversaires ont espéré remporter la victoire.

St-Jean-de-Glasgow

J’étais à St-Jean-de-Matha cette semaine. J’y étais pour le travail.  J’aime bien le nord de Lanaudière, car le développement touristique se fait en respectant l’environnement. Même si je n’ai pas vraiment profité de l’air de Lanaudière,  le panorama extérieur était tellement spectaculaire qu’il m’apaisait jusque dans mes réunions.

En début mai dans ce coin de pays, le vert n’est pas encore au rendez-vous dans les arbres. Pendant deux jours, je contemplais le sol rocailleux des montagnes sur fond de pluie, de brume et de nuages. Tout était réuni pour m’offrir un paysage tristounet. Il n’en était pourtant rien. Ce que je voyais, c’était le calme, la nature et la vie à l’état brut. Une seule musique fait son chemin jusque dans mes pensées dans de telles circonstances, celle des Écossais.

C’est vendredi ! Avec l’ambiance écossaise encore en place à l’extérieur, je tronquerai peut-être mon Chardonnay pour du Scotch. Hum. Deux glaçons et une larme de Glenmorangie Nectar d’Or.  Sláinte !!!

Formidable

Quand on partage une bibliothèque musicale, on finit par écouter les chansons de l’autre. Ainsi, même si je me retrouve avec un ver d’oreille gracieuseté de Pitbull, je garde espoir que mes enfants découvriront à leur tour les grands classiques. Ainsi, même si je ne sais pas trop si elles font une écoute des musiques qui ont été écrites avant leur naissance, je fais avec les chansons comme j’ai toujours fait avec les livres; je les laisse traîner un peu partout pour qu’elles finissent par s’accrocher dedans et prennent goût à leur contenu.

J’ai eu la confirmation que ma technique fonctionne quand, pendant une bonne semaine, ma plus vieille chantait sans arrêt la chanson de Charles Aznavour For Me Formidable. C’est mignon comme ver d’oreille.  Aussi, j’avais la preuve ultime qu’elle dépassait sa sélection musicale pour explorer les centaines de chansons qui traînent dans notre bibliothèque commune. ÇA, c’est vraiment « For me formidable !!! »

Nostradapod et le conflit étudiant

Vous savez que j’ai l’habitude de me tourner vers mon iPod pour répondre à des questions insolubles ou tout simplement pour prédire l’avenir. C’est pour cette raison que mon MP3 porte aussi le nom de Nostradapod.

Il me semble que la question insoluble du jour est la suivante : comment se réglera le conflit étudiant ? Quand aucun terrain d’entente ne semble possible et que personne ne sonne la fin des hostilités, comment se termine un conflit ? Le gouvernement peut annuler la session étudiante; il peut annuler ou suspendre la hausse; il peut imposer le retour en classe; il peut aussi déclencher des élections ou tout simplement ne rien faire. Ouf, une chance que j’ai ma machine pour m’aider à y voir plus clair !

La réponse de mon iPod est la chanson des Rolling Stones Sympathy For The Devil. Hum… Pouvons-nous conclure que la solution gouvernementale sera machiavélique? Si oui, ça sent les élections. Dans quelques jours nous saurons ce que mon iPod sait déjà et tente de nous dire.

Premier mai

Enfin le mois de mai. C’est le mois du muguet. Mieux encore;  « C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau ». Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que pour moi, le premier jour de mai est celui de l’épanouissement collectif plus que de l’éclosion des jacinthes des bois.

La grande marche du 1^er mai est une sorte de rituelle familiale. Je me rappelle de mes premières manifestations. J’ai souvenir des chansons engagées que j’entendais. Ce n’était pas l’époque des slogans, mais bien celle des chansons à texte. D’ailleurs, nous avions à la maison une série de microsillons de musiques syndicales. Tout ceci est beaucoup trop lointain pour que j’en garde un souvenir précis, mais je me rappelle être intrigué de voir des travailleurs chanter des chansons.

Plus tard, je ferai la découverte de Billy Bragg. Que j’ai aimé l’album « Talking With The Taxman About Poetry ». Une pure révélation. Malgré sa musique folk assez aride et son accent britannique à couper au couteau, je me laisserai bercer par les paroles de cet artiste engagé et controversé.

En ce 1^er mai, je vous offre There Is Power In A Union.

Des notes qui portent

Quelques notes de guitare qui vivent encore 60 ans plus tard, ça se peut. Je vous propose aujourd’hui une reprise de chanson. C’est le chanteur Pitbull qui nous propose aujourd’hui une chanson, Back in Time,  dans laquelle on retrouve la guitare de Love Is Strange de Mickey et Sylvia. Un duo des années 50 qui fit danser la jeunesse de cette époque à l’aide d’une guitare électrique simpliste.

Je dois cependant admettre que c’est en 1987, dans le film Dirty Dancing, que j’ai entendu la chanson Love Is Strange pour la première fois. Ainsi, mes filles écoutent aujourd’hui quelques notes d’une chanson que j’écoutais dans les années 80. Celle-là même qui faisait danser mes parents dans les bals dansants des années 60.

Soixante ans plus tard, les fameuses notes de guitare n'ont pas pris une ride. Elles nous donnent encore et toujours autant envie de danser mais surtout, jouer du air guitar.

Vitesse au volant

Dérapage, le documentaire de Paul Arcand à propos des jeunes et de la vitesse au volant, est dans les salles de cinéma depuis hier. Je ne l’ai pas vu, mais je pense qu’il peut constituer un moyen supplémentaire de nous sensibiliser tous à cette dramatique réalité.

Pour ma part, je n’ai jamais été un fou du volant.  À vrai dire, je n’ai jamais été un gars de char, point. Vous pouvez demander à mes amis d’enfance, j’ai toujours été assez responsable face à toutes ces choses-là.  Je n’étais pas le seul à avoir cette attitude. Je ne me rappelle même pas avoir été dans une situation où je sentais ma vie en danger. J’imagine que c’était une autre époque. L’époque où l’on empruntait la grosse auto de papa, l’époque où la voiture familiale n’était pas un bolide de course, l’époque où les émotions en auto se ressentaient à zéro à l’heure dans un cinéparc plutôt qu’à 150 sur l’autoroute.

Aujourd’hui, les constructeurs automobiles, accompagnés par les agences de pub, possèdent des moyens démesurés pour faire vivre en nous la puissance, l’émotion et le rêve. Je comprends donc que je devrai redoubler d’imagination pour conscientiser mes enfants à cette réalité très présente. Mon attitude au volant, des billets de Cool Taxi et un visionnement du documentaire Dérapage peuvent certainement aider. L’écoute de la chanson De Héros à Zéro de Projet Orange aussi.