Soy un perdedor

« À l'époque des chimpanzés j'étais un singe avec du butane dans les veines et des yeux en plastique. Autour de moi y’avait des légumes peinturés artificiellement et de la bouffe à chien stocké à côté des bas collants en pain de viande.  J’éteins mes phares, je me mets au neutre. Une stock-car est en feu avec le perdant et son cruise-control. Ma copine est à Reno avec la vitamine D. Elle possède deux divans. Je dormirai sur la causeuse.

On me dit que je suis fou de me plaindre à propos d’un mariage instantané et une tache sur ma chemise. Ne croyez pas tout ce que vous respirez. Vous aurez un ticket de parking et une larve sur votre manche. Alors rasez-vous dans le noir avec une massue en protégeant tous vos coupons de nourriture et incendiant le parc de roulottes. »

Cette divagation n’est pas le résultat de mon dernier rêve, mais simplement une traduction libre du premier couplet de la chanson Loser de Beck. Avouons que c’est original comme propos.

La tempête, ma Volks et Star Wars.

J’ai conduit sous la tempête le 27 décembre dernier. Un petit aller-retour Montréal-Sorel sous la neige, pourquoi pas ? Une autoroute pas déneigée où il est impossible de savoir où on roule. Suis-je sur la route, l’accotement ou tout simplement dans le fossé. Et parlant de fossé, nous avons vu au moins une vingtaine de sorties de route; des 10-roues, des autos et même une Smart blanche (bravo champion…)

Mon frère à fait le même chemin pour aller chez ma sœur dans ce beau coin de pays. On pense de la même façon; la tempête peut m’empêcher d’aller quelque part, mais jamais la peur de la tempête. Alors on se lance sur le chemin pour voir si elle est capable de nous arrêter.  Nous tenons ça de notre père. Rien ne l’empêche de prendre le chemin.

Je me souviens de la longue route entre Val d’Or et Joliette sous une neige abondante. La nuit, je regardais devant l’auto et la neige sous la lumière des phares semblait s’éloigner du véhicule à la dernière seconde. Je me pensais dans Star Wars quand le Faucon Millénaire passe à la vitesse de la lumière. J’étais pourtant dans un Ford LTD.

Du hockey comme jamais

Je dis ça comme ça, mais le Canadien de Montréal n’a pas encore subi la défaite cette saison. Sommes-nous en train d’éclipser la fameuse saison record où nos glorieux n’avaient accumulé que 8 défaites? Je pense bien que oui. Et que dire de la moyenne parfaite de rondelles stoppées par Carry Price. Une moyenne de 1000, du jamais vu! Une seule ombre au tableau, la fiche anémique des compteurs du CH. La maladie de Scott Gomez était finalement contagieuse.

Pour le reste, je dois avouer ne pas avoir encore regardé une partie cette saison. J’ai même une carte-cadeau de la Cage aux Sports qui traîne dans mon portefeuille depuis plus d’un an. Faudrait bien que je m’y mette. On joue contre qui samedi ? Je vous gage que la série sans défaite de la sainte flanelle se poursuivra encore ;)

Nostradapod – Prédiction 2013

Alors j’ai pris mon iPod et j’ai demandé « Qu’est-ce qui m’attend pour 2013 ». J’ai appuyé sur la touche « aléatoire » et une chanson m’est apparue. Je fais souvent ce genre d’opération pour savoir ce que l’avenir me réserve. L’an passé, alors que je voulais savoir ce que 2012 m’apporterait, mon iPod m’a poussé la chanson Manhattan-Kaboul de Renaud.  J’ai essayé de comprendre toute l’année le message caché et j’en suis venu à la conclusion que mon iPod divague quelques fois. Personne n’est parfait.

Parlant de divagation, cette année, c’est la chanson « Best for Last » d’Adele qui est sortie. Une chanson d’amour ou quelque chose comme ça.  Je n’aurais jamais dû mettre le disque d’Adele sur mon iPod. C’est ce qui arrive quand on partage sa bibliothèque avec des fillettes. On se retrouve avec des chansons de filles et une prédiction farfelue de Nostradapod pour une deuxième année consécutive. C’est vraiment n’importe quoi…

Résolution

Je vise quoi pour 2013? De l’amour? J’en ai déjà beaucoup. Deux filles, une mère, une sœur, un père, un frère, de très bonnes amies… et de très bons amis. La santé? Pas de cigarette ni de drogue, déjà beaucoup de jogging et d’activités physiques (je pourrais réduire l’alcool, mais la santé mentale est elle aussi importante). De la prospérité, du succès? J’en ai déjà un peu. Pas beaucoup, mais assez pour considérer que je mène une belle vie.

Le problème c’est que j’ai beau essayer de me convaincre que j’ai tout ce qu’il me faut, j’en veux toujours plus. Peu importe ce que je fais, ce n’est jamais assez. Je suis infatigable, insatiable, affamé et assoiffé. Et si ma résolution était de ne pas en prendre. De ne rien viser pour l’année qui vient. Je pense que je vais essayer ça. De toute façon, qui tient ses résolutions du nouvel an...

Je me permets tout de même de vous souhaiter une très bonne année 2013 avec plein d’amour, de santé et de prospérité. 

Bilan 2012 - Toute une année pour moi

J’ai pris comme résolution au début de l’année 2012 d’amorcer un virage « communication ». Le 7 février (jour de mon anniversaire) j’ai donc décidé de me lancer dans une aventure quotidienne avec ce bloque. Mon défi était d’écrire un texte par jour pendant un an. Je n’ai toujours pas manqué une journée.

J’ai aussi décidé de rouvrir les micros. Je refusais les entrevues depuis plus d’un an car je voulais prendre une distance du monde politique. Un an plus tard, j’ai fait comprendre que je pouvais revenir faire mon tour dans le monde du commentaire politique. J’ai aussitôt eu la chance de me faire offrir un poste de commentateur à V pour l’été. Ainsi, en pleine campagne électorale, j’étais en onde tous les midis pour donner mon opinion sur les événements marquants de la journée. Une très belle expérience. J’ai adoré!!!

Finalement, chez Fondaction, là où je travaille, je suis passé de coordonnateur du développement de la souscription à coordonnateur de la formation, l’information et des communications internes. Un autre beau défi dans ce grand virage amorcé il y a un an.

Maintenant que j'ai réglé le cas de ma résolution de 2012, je vise quoi pour 2013 ?

Bilan 2012 – Événements coups de cœur

Je persiste à dire et à croire que les manifestations du printemps dernier furent comme un rayon de soleil dans la grisaille sociale, économique et politique dans laquelle nous nous trouvions au début de l’année. Merci à cette génération de nous avoir sorti de notre hibernation.

L’élection du Parti Québécois demeure un moment important malgré la courte victoire et la tentative d’assassinat de la nouvelle première ministre. Nous avons pour la première fois une femme première ministre et nous nous sommes débarrassé d’un gouvernement usé et rongé par la corruption.

Finalement, la Commission Charbonneau semble prometteuse. Et dire qu’on ne voulait pas faire ce genre d’exercice du côté libéral parce qu’on croyait les escouades policières assez bien outillées. Quelques semaines auront suffi à la commission pour mettre au grand jour ce que les unités policières semblaient vouloir élucider depuis des années.

Je ne sais pas pour vous, mais je crois que mes trois événements marquants de 2012 ne sont en fait que les wagons d’une même locomotive, celle de la vérité…