samedi 8 septembre 2012

Souvenirs d'enfance


Quand j’étais jeune enfant, nous déménagions souvent. J’ai ainsi eu la chance d’habiter dans des villes comme Val-d'Or, Trois-Rivières, Joliette et Sorel. J’ai de très bons souvenirs de mes premières tournées de ville. J’adore ces moments de découverte où pour la première fois, nos yeux s’émerveillent de tout ce qu’ils voient. Certains monuments, édifices et maisons attirent immanquablement notre attention. Même chose pour les boulevards, artères commerciales et les parcs.

Je suis retourné à Val d’Or cet été et quand j’ai croisé le fameux Lockheed T-33, c’est toute ma jeunesse passée dans cette ville qui m’est revenue en mémoire. C’est comme si les choses qui avaient attiré mon attention la première fois étaient devenues mes points de repère tant géographiques que mnémoniques.

Quand je suis dans la nostalgie de mes souvenirs d’enfance, je me fredonne toujours la chanson La Petite Valse de Gérard Lenorman. Étrange, car j’ai pourtant eu une enfance heureuse.


vendredi 7 septembre 2012

Enfin, c'est vendredi !


Cette semaine j’ai terminé mon expérience d’analyste politique. Expérience que j’ai adorée. J’ai assisté à une soirée électorale où nous avons vu le meilleur et le pire de la politique. J’ai aussi débuté dans mes nouvelles fonctions à Fondaction. Je suis maintenant l’heureux responsable de la formation, l’information et des communications auprès de nos centaines de responsables sur le terrain partout au Québec.

Alors, quand je vous dis « ENFIN, C'EST VENDREDI ! », croyez-moi, je ne plaisante pas. Y’a des semaines où le vendredi prend encore plus de sens. Cette semaine en est une. Je ne suis pourtant tellement pas le seul à envier ce beau vendredi. J’ai une pensée pour celles et ceux qui vivent leur premier vendredi depuis près de 40 jours. Une pensée aussi aux écoliers qui vivent leur premier vrai vendredi depuis le retour à l’école.

Je vous le dis, ce vendredi 7 septembre me semble providentiel pour plusieurs personnes. Plus providentiel que bien d’autres vendredis. Le Chardonnay va être bon ce soir… 


jeudi 6 septembre 2012

Cowboys et Festival western


Hier débutait une autre saison de football américain. (GO 49ers GO !!!) Dallas disputait la première victoire aux Giants. Les Cowboys ont terminé la soirée victorieux. Parlant de cowboy, le Festival western de St-Tite commence ce soir. Tsé, quand les astres s’alignent…

Même si je déteste les Cowboys, j’aime bien la musique country.  Y’a un petit quelque chose là-dedans qui me fait apprécier ce type de musique.  Je ne parle pas du petit quelque chose que Shania Twain, Dolly Parton ou les Dixie Chicks peuvent apporter, non, un quelque chose de musical qui me touche d’une certaine façon.

Quand j’étais petit, ma mère écoutait souvent Neil Diamond à la maison. C’est peut-être ça. J’ai passé les premières années de ma vie en Abitibi, fief de la musique western québécoise. C’est peut-être ça aussi. Peu importe, j’ai une section country sur mon iPod et j’aime bien l’écouter de temps à autre. Bonne saison de football !  Bon festival western !


mercredi 5 septembre 2012

Dernier carnet de campagne


La campagne électorale est finie. Ma participation à titre d’analyste politique à Vtélé aussi. Je peux donc retourner à mes REER, mais surtout, à mes confusions musicales les plus étranges sur mon blogue. Je dois cependant avouer qu’une saucette de 35 jours dans le tourbillon de la politique m’a fait du bien. J’ai une réelle passion pour ce sport extrême. Puisque nous sommes dans les confessions, je dois aussi vous dire que ma soirée électorale m’a confirmé qu’un retour en politique active n’est pas pour bientôt.

Faut dire que j’étais dans Gouin hier. J’avais choisi de passer la soirée électorale avec mes amis proches plutôt qu’avec ma grande famille politique. Je ne me suis pas déplacé dans Gouin pour célébrer la victoire, mais bien pour être présent dans la défaite. Malgré de grands espoirs, la cruauté du résultat est venue nous confirmer que la loyauté n’est pas la première qualité de l’électorat.

Ajoutons à tout ça une très courte victoire du PQ, une pluie abondante et une fusillade. Je n’ai pas dormi de la nuit. Je ne suis vraiment pas fait pour vivre dans ce monde-là. Dès demain, je retourne dans le confort de mon indifférence. Du moins, jusqu’à la prochaine campagne…


mardi 4 septembre 2012

Le grand soir


Les bureaux de vote sont fermés. La campagne est terminée. Le sort en est jeté. Même si vous êtes le chef de toute une formation politique, pour le début de la soirée, vous êtes avec votre famille et vous écoutez la soirée électorale. Vous vous croisez les doigts. Vos deux discours sont prêts. Vous attendez de voir les résultats.

Et c’est alors que l’impossible se réalise devant vos yeux, vous venez de gagner les élections! Tout se bouscule. D’abord, vous fêtez un peu avec vos proches, mais rapidement, les appels téléphoniques se succèdent. L’un d’eux est celui de l’ancien premier ministre. Il vous téléphone pour vous féliciter, mais aussi pour vous concéder la victoire (un rituel hautement symbolique, mais combien important). La plupart des chefs de partis se parleront ce soir-là. 

Pour ce qui est de la séquence des discours, habituellement tous s’entendent pour procéder du plus petit résultat au plus grand. Vous parlerez donc dernier. Vous connaissez donc l’heure approximative de votre arrivée auprès de vos militants. Effectivement, une salle comble vous attend pour vous écouter donner votre discours de victoire. Vous vous adressez à vos militants, mais aussi à tout le Québec. Vous êtes premier ministre maintenant.

Et si vous pensiez que la campagne électorale était difficile, les mois qui vont suivre seront bien pires.


lundi 3 septembre 2012

Le jour J


Demain sera le dernier jour des élections 2012. Ceux qui pensent que 35 jours c’est court pour choisir un gouvernement n’ont visiblement jamais fait de campagne électorale. Ce que nous appelons « le jour J » fut préparé depuis le début de la campagne. Vous avez fait des milliers d’appels téléphoniques pour connaître l’intention des gens. Vous vous êtes présenté de porte en porte pour convaincre les indécis et augmenter vos chances de gagner.

Le jour du scrutin, vous mettez toute votre machine électorale à vous assurer que votre pointage partisan se transforme en vote favorable dans les urnes. De son côté, le candidat fera la tournée des bureaux de scrutin pour remercier les personnes qui donneront leur journée pour que s’exprime notre démocratie.

Un coup la journée terminée, les militants se regroupent pour célébrer la fin de la campagne. Pour ce qui est du candidat, il passera quelques heures avec sa famille et quelques amis sachant que quoi qu’il arrive, c’est dernier seront là demain. Alors que s’estompe le stress de la campagne, arrive en force l’angoisse des résultats. Le décompte peut commencer…

(Demain, je vous parlerai de la soirée électorale.)



dimanche 2 septembre 2012

Le grand livre


Dans le parlementarisme britannique, plusieurs règles demeurent non écrites. On appelle ces règles « le grand livre ». Impossible de le lire, vous devez l’expérimenter. Selon le grand livre, vous devez notamment nommer les ministres parmi les députés, ne pas présenter de candidat dans une élection partielle qui sert à faire élire le chef d’un autre parti et ne pas faire campagne dans la circonscription des autres chefs. Respecter ces coutumes relève de la gentilhommerie et du franc jeu plus que du cahier de règlements.

Malheureusement de nos jours cette gentilhommerie ne semble plus exister. Ce faisant, la politique prend des airs de bataille de ruelle où tous les coups semblent permis. Je ne dis pas qu’il est impossible de réécrire le grand livre, je me questionne seulement sur l’apport positif de la réécriture.

Comment demander aux citoyens d’apporter une certaine considération aux politiciens quand ces derniers ne semblent pas en avoir pour eux-mêmes? Le grand livre est donc ni plus ni moins qu’un code de vie. Ne pas le respecter vous aidera peut-être à gagner, mais peut aussi faire perdre des plumes à l’ensemble de la classe politique.