samedi 30 juin 2012

Bicycle jaune


C’est le prologue du Tour de France aujourd’hui. Les meilleurs cyclistes du monde prendront les routes des campagnes et des villes de France (et de Belgique cette année) pour une 99e fois.  Pour ma part, ça fait déjà 5 ans que je regarde cet événement à la télé.

Je n’ai jamais donné dans la pédale. À part des folies en vélo de montagne avec ma sœur et un vieux « dix vitesses », je n’ai pas grand-chose à raconter.  À vrai dire, regarder le Tour de France à la télé fait partie de l’ambiance de mes vacances. Le rythme de l’émission à quelque chose d’apaisant. Mais par-dessus tout, les images à vol d’oiseau des paysages et châteaux de France sont aussi spectaculaires que la compétition elle-même.

Ceux qui suivent le Tour de France comprendront mon choix musical.



vendredi 29 juin 2012

Hallucination auditive


C’est vendredi !!! Vous voulez rire en ce beau vendredi. J’ai un truc infaillible pour vous. 

Vous commencez avec un verre de Chardonnay. (Je vous avise que de commencer avec un verre d’alcool ne fonctionne que si vous avez l’alcool joyeux. Dans mon cas, quand j’ajoute de l’alcool dans mon breuvage, je dis que j’y ajoute du bonheur. C’est dire à quel point j’ai la boisson festive.) Alors, vous vous versez un verre de Chardonnay, et par la suite, vous écoutez la chanson Wild Horses des Rolling Stones.

La chanson qui semble triste au début n’en est rien. Quand vous écouterez les premières paroles de la chanson, vous entendrez Jagger vous chanter « Ha! Le blé d'Inde! » avec la voix la plus lyrante et triste qui soit.

Et voilà, vous avez un sourire. Le transformer en party ne dépend que de vous. Soyez responsables.



jeudi 28 juin 2012

Jasons jazz


Le Festival de jazz de Montréal s’ouvre aujourd’hui pour sa 33e édition. J’aime beaucoup le jazz, et pas seulement une semaine par année. Pour preuves, j’ai toujours une touche préprogrammée sur mes radios d’auto et de maison au 91,9 FM (Planète Jazz). Je visite les places de jazz de Montréal et m’assure de ne pas manquer celles des villes que je visite. Que ce soit le Blue Note de New York ou le Yoshi’s de San Francisco, je me garde toujours une soirée de mes voyages pour le jazz. Je suis un vrai fan de cette musique.

Du Montréalais Oscar Peterson jusqu’au très célèbre Herbie Hancock sans oublier les Cole, Biddles, Davis et autres j’apprécie grandement la musique, l’émotion et l’ambiance. Je n’ai cependant pas de préférences entre les cuivres, les percussions ou le piano. Pas de préférences non plus entre le Ragtime, Swing, Gitan, Bebop, Mainstream, Bossa-Nova, Funky, Latin-Jazz, Jazz-Rock, World-Jazz, Smooth, Post-Modernes

Pour souligner l’ouverture de ce festival, je suis allé dans la section jazz de mon iPod et je vous propose celle qui est la plus écoutée. Bonne écoute et bon festival.


mercredi 27 juin 2012

Je t'aime moi non plus


J’écoutais REM l’autre jour. (The One I Love) Cette chanson n’a pas pris une ride depuis sa sortie en 1987. Une belle chanson dédiée à celle qu’il aime. C’est du moins ce que je croyais jusqu’au moment où je me suis arrêté attentivement au texte. Pas trop amoureux le monsieur quand on regarde bien. Ça ressemble plus à une chanson sur l’amour en série et le « consommer jeter ».

Celle-ci est pour celle que j’aime
Celle-ci est pour celle que j’ai laissée derrière
Un simple accessoire pour occuper mon temps
Celle-ci est pour celle que j’aime

Feu (elle descend toute seule maintenant, descend toute seule)
Feu (elle descend toute seule maintenant, descend toute seule)

(dernière répétition du couplet)
Celle-ci est pour celle que j’aime
Celle-ci est pour celle que j’ai laissée derrière
Un autre accessoire pour occuper mon temps
Celle-ci est pour celle que j’aime.


mardi 26 juin 2012

L'été des siffleux


L’été nous arrive toujours avec des chansons légères et rythmées. Cette année ne fait pas exception. Ce qui a attiré mon attention, ce sont les sifflements dans de nombreuses chansons. Siffloter serait très tendance cette année (une fois de plus). "Siffleux" à mes heures, je me pratique à calquer parfaitement les airs. Par la suite, sans grands succès, j’essaie de déjouer mes filles en ajoutant mes sonorités à celles proposées par la chanson. N’importe quoi pour faire « rire les oiseaux » et « chanter les abeilles. »

Je vous propose les sifflements pour un autre bel été.

3. I Like How It Feels de Enrique Iglesias et Pitbull

2. Moves Like Jagger de Maroon 5

1. Wisstle de Flo Rida 


lundi 25 juin 2012

Famille, folklore et feux d'artifice


Quand on est loin des projecteurs, de l’arène politique et des médias, on réalise facilement que le 24 juin constitue une journée paisible d’un peuple paisible, fier et heureux de se retrouver et fêter ensemble.

Je vous dis cela parce que j’étais à l’Assomption hier pour y fêter la Fête nationale. Une belle fête familiale avec des jeux gonflables, de la musique des feux d’artifice. J’aime bien ces journées de fête. Nous nous sommes assis sur le gazon et avons écouté la chanteuse qui nous lançait les classiques québécois les uns après les autres.

La fête nationale (et peut-être aussi le jour de l’an) est un moment privilégié dans l’année pour réécouter notre bon vieux folklore. Je ne sais pas trop pour vous, mais pour ma part, cette musique me donne instantanément le goût de danser, voire même de giguer.  Une chose est certaine, les enfants s’en donnaient à cœur joie.



dimanche 24 juin 2012

Maître chez nous, Québécois partout


En 2001, Daniel Boucher, un jeune artiste de la relève avait été choisi pour composer le poème de la fête nationale. Une enseignante s’est alors indignée de la qualité du français utilisé dans ce poème (devenu chanson). Il n’en fallait pas plus pour que les médias donnent un baiser de bienvenue à ce jeune artiste engagé. Un avertissement sévère (pour ne pas dire une mise en demeure) à toute la relève artistique et leurs intentions de prendre position dans le débat national. Pauvre Daniel, il a alors compris dans quel monde de fou les politiciens passent leurs semaines.

Sur mon iPod, la toune de Boucher débute ainsi: « On a une nouvelle chanson pour vous autres. Vous en avez peut-être entendu parler cette semaine. Une chanson sur le contrôle de sa vie, l’ouverture au monde et l’amour entre les humains. OK. J’avais hâte qu’on vous la fasse parce que la semaine a été longue. Je suis content que vous soyez là, vous allez être les premiers à l’entendre. Ça s’appelle Chez nous» Tout est dit.

Il n’en demeure pas moins que sa chanson exprime bien le nationalisme québécois actuel. Une identité québécoise qui est à la fois enracinée dans l’histoire d’ici et propulsée sur l’échiquier planétaire. Une volonté d’être à la fois maître chez-nous et Québécois partout.