J’ai conduit sous la tempête le 27 décembre dernier. Un
petit aller-retour Montréal-Sorel sous la neige, pourquoi pas ? Une autoroute
pas déneigée où il est impossible de savoir où on roule. Suis-je sur la route,
l’accotement ou tout simplement dans le fossé. Et parlant de fossé, nous avons
vu au moins une vingtaine de sorties de route; des 10-roues, des autos et même
une Smart blanche (bravo champion…)
Mon frère à fait le même chemin pour aller chez ma sœur dans
ce beau coin de pays. On pense de la même façon; la tempête peut m’empêcher
d’aller quelque part, mais jamais la peur de la tempête. Alors on se lance sur
le chemin pour voir si elle est capable de nous arrêter. Nous tenons ça de notre père. Rien ne
l’empêche de prendre le chemin.
Je me souviens de la longue route entre Val d’Or et Joliette
sous une neige abondante. La nuit, je regardais devant l’auto et la neige sous
la lumière des phares semblait s’éloigner du véhicule à la dernière seconde. Je
me pensais dans Star Wars quand le Faucon Millénaire passe à la vitesse de la
lumière. J’étais pourtant dans un Ford LTD.
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