Quand je pense à ceux qui travaillent l’été, je
pense aux travailleurs mexicains. La réalité des travailleurs immigrants au
Québec n’est pas d’hier. Au moment où
j’étais député de Joliette (2003-07), les agriculteurs de mon coin utilisaient cette
main-d’œuvre
docile et à bon marché. Cette pratique existe encore.
Les normes minimales étant seulement ce qui est offert par
les agriculteurs, les Mexicains constituent une force de travail accessible.
C’est comme si certains emplois sont trop difficiles et trop mal payés pour
intéresser les gens d’ici. Pourtant, le travail sur une terre pendant l’été
pourrait être une belle école pour nos jeunes. J’ai des amis issus de familles
de fermiers et aucun d’entre eux ne regrette les étés à faire les foins, traire
les vaches et cueillir les légumes. Cependant, aucun d’entre eux n’a repris
l’entreprise familiale.
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