En 2001, Daniel Boucher, un jeune artiste de la relève avait
été choisi pour composer le poème de la fête nationale. Une enseignante s’est
alors indignée de la qualité du français utilisé dans ce poème (devenu
chanson). Il n’en fallait pas plus pour que les
médias donnent un baiser de bienvenue à ce jeune artiste engagé. Un
avertissement sévère (pour ne pas dire une mise
en demeure) à toute la relève artistique et leurs intentions de prendre
position dans le débat national. Pauvre Daniel, il a alors compris dans quel
monde de fou les politiciens passent leurs semaines.
Sur mon iPod, la toune de Boucher débute ainsi: « On a une nouvelle chanson pour vous autres.
Vous en avez peut-être entendu parler cette semaine. Une chanson sur le
contrôle de sa vie, l’ouverture au monde et l’amour entre les humains. OK.
J’avais hâte qu’on vous la fasse parce que la semaine a été longue. Je suis
content que vous soyez là, vous allez être les premiers à l’entendre. Ça
s’appelle Chez nous. »
Tout est dit.
Il n’en demeure pas moins que sa chanson exprime bien le
nationalisme québécois actuel. Une identité québécoise qui est à la fois
enracinée dans l’histoire d’ici et propulsée sur l’échiquier planétaire. Une
volonté d’être à la fois maître chez-nous et Québécois partout.
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