dimanche 24 juin 2012

Maître chez nous, Québécois partout


En 2001, Daniel Boucher, un jeune artiste de la relève avait été choisi pour composer le poème de la fête nationale. Une enseignante s’est alors indignée de la qualité du français utilisé dans ce poème (devenu chanson). Il n’en fallait pas plus pour que les médias donnent un baiser de bienvenue à ce jeune artiste engagé. Un avertissement sévère (pour ne pas dire une mise en demeure) à toute la relève artistique et leurs intentions de prendre position dans le débat national. Pauvre Daniel, il a alors compris dans quel monde de fou les politiciens passent leurs semaines.

Sur mon iPod, la toune de Boucher débute ainsi: « On a une nouvelle chanson pour vous autres. Vous en avez peut-être entendu parler cette semaine. Une chanson sur le contrôle de sa vie, l’ouverture au monde et l’amour entre les humains. OK. J’avais hâte qu’on vous la fasse parce que la semaine a été longue. Je suis content que vous soyez là, vous allez être les premiers à l’entendre. Ça s’appelle Chez nous» Tout est dit.

Il n’en demeure pas moins que sa chanson exprime bien le nationalisme québécois actuel. Une identité québécoise qui est à la fois enracinée dans l’histoire d’ici et propulsée sur l’échiquier planétaire. Une volonté d’être à la fois maître chez-nous et Québécois partout.




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