lundi 16 avril 2012

Traduction


J’aime bien m’arrêter et écouter les paroles des chansons. Certains textes sont vraiment inspirants. Mes filles commencent d’ailleurs à me demander ce que certains passages de leurs chansons préférées signifient. Je suis le traducteur officiel de la maison. Comme elles écoutent de la musique populaire, elles sont souvent déçues de ce que le chanteur raconte. Comme elles écoutent aussi du hip-hop, elles sont souvent étonnées d’entendre autant d’insanités.

Je vous proposerai donc des traductions de chansons parfois inspirantes, parfois insignifiantes, mais j’espère toujours intéressantes. J’ajoute ainsi un autre thème récurrent, celui de « traduction ».

Ma traduction du jour, un texte fort inspirant de Matt Johnson de The The que j’écoutais quand j’étais au secondaire. Dans la chanson « Heartland » on y parle de la Grande-Bretagne  des années 80 qui s’américanise. Quand on s’arrête aux paroles, il est facile de penser au Canada actuel. En voici quelques passages.

« Voici le pays où rien ne change. Le pays des bus rouges et des bébés au sang bleu. C'est l'endroit, où les retraités sont violés et les personnes coupées de l’aide sociale. Laissez les pauvres boire le lait tandis que les riches mangent le miel. Laissez les clochards compter leurs bénédictions, alors que les riches comptent l'argent. » 

« Tellement de gens ne peuvent pas exprimer ce qu'elles ont en tête. Personne ne les connaît et personne ne les connaîtra jamais, jusqu'à ce que leurs dos soient brisés et leurs rêves volés et qu’ils ne peuvent obtenir ce qu'ils veulent, alors ils seront furieux.Eh bien, ce n'est pas écrit dans les journaux, mais c’est écrit sur les murs, la façon dont ce pays est divisé. Alors, les grues se déplacent dans le ciel pour essayer d’assommer cette ville, mais les taches sur la patrie ne peuvent jamais être nettoyées dans ce pays, qui est malade, triste et confus. »

« Les munitions ont été distribuées, et les seigneurs ont été priés, mais les guerres dans les télévisions ne seront jamais expliquées. Tous les banquiers commencent à suer sous leurs cols blancs, au moment où la livre dans nos poches se transforme en dollar. C'est le 51e état des États-Unis. »





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