Pourquoi certaines mélodies réussissent à ce point à être
empreintes d’autant de chaleur? On peut, juste en se fermant les yeux,
ressentir l’humidité de la forêt amazonienne. Cette chaleur doit venir de la
voix. Ça ne peut pas venir d’ailleurs, il faut que ce soit la voix. Et quand on
se laisse totalement aller, on y entend même la faune au travers des
instruments.
Je suis donc au Brésil aujourd’hui. Avec un extrait musical aussi
calme et planant, je suis visiblement (audiblement) loin de Rio et de son
carnaval. Je n’y suis jamais allé, mais je rêve de voir de mes propres yeux la
fameuse statue du Christ rédempteur. En attendant, tout comme Daniel Lavoie, je
me chante « Je n’ai jamais vu Rio. Je ne voyage qu’en mappe monde ».
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