Se promener de maison en maison n’est pas une balade
aléatoire au gré des quartiers que nous aimons visiter. Pour être efficace, le
porte-à-porte doit se placer dans une stratégie de pointage global. Ainsi, une
équipe de téléphonistes bénévoles fait des centaines d’appels par jour pour
sonder les intentions de vote des électeurs. Il s’agit du premier pointage.
Certaines personnes sont assez affirmatives alors que d’autres assez discrètes.
Pour ce qui est du porte-à-porte par une équipe de marcheurs, il vise d’abord
et avant tout à compléter le portrait des intentions de vote. Idéalement, les
téléphonistes et marcheurs n’interviennent pas dans les mêmes ménages.
Une fois que nous commençons à avoir ce premier portrait,
nous envoyons notre candidat aux adresses des ménages qui sont hésitants. On
espère ainsi faire pencher la balance de notre côté. Dans le contexte actuel
d’une lutte à trois, je dirais à mon équipe de pointeurs de marquer
spécialement toutes les maisons où l'on me parle de la CAQ. Une simple allusion
à ce parti devrait être considérée comme une hésitation potentielle. Il sera
donc important de faire tourner notre candidat dans ces endroits stratégiques.
Si vous pensez que tout ceci est une dure corvée,
détrompez-vous, les Québécois sont accueillants et sympathiques. Il est même
difficile de multiplier les portes tellement certains ont de la jasette.
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