jeudi 16 août 2012

Ah la boulette!


Les gaffes sont courantes en politique; des mots mal utilisés, une pensée mal nuancée, une réponse rapide à une question tendancieuse, une réplique forte, des tweets irréfléchis (les réseaux sociaux constituent une vraie pépinière à gaffes), des propos que vous pensiez privés, un humour trop noir, une accusation trop prompte… La liste est interminable, tellement interminable qu’aucune campagne électorale n’est sans erreurs.

Connaissant cela, il est fascinant de voir les équipes électorales travailler à esquiver, récupérer et dégonfler les gaffes de ses candidats. Il est cependant encore plus fascinant de voir les mêmes équipes tenter de provoquer, profiter et amplifier les faux pas des adversaires. La grosseur de la gaffe relève donc de votre capacité à la récupérer et de l’habileté de votre adversaire à s’en indigner. La politique n’est-elle pas l’art de s’indigner?

Encore ici, il y a une autre règle non écrite; ne jamais jeter de l’huile sur le feu d’une gaffe d’un candidat mineur (du genre de celui qui se présente dans un comté perdu d’avance). Vous évitez ainsi que vos adversaires en fassent de même avec les vôtres. Cependant, vous multipliez les possibilités de bourdes en multipliant les candidats en vedette et les comptes Twitter. Dans ce contexte, pas étonnant que les chefs invitent les journalistes à les suivre en autobus.  

Oui, oui, du Madonna... c'est ça fête aujourd'hui ;)


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