Je me suis arrêté sur la place de la campagne électorale
dans les différents médias sociaux. J’avais beaucoup d’attentes car j’avais
encore en tête l’originalité de la mobilisation virtuelle du printemps érable.
Chaque journée apportait une nouveauté ou un étonnement. Les réseaux sociaux
n’étaient pas en reste. Je me délectais chaque jour d’un clip, d’une image ou
d’un buzz qui faisait rire et réfléchir.
Cette mobilisation a apporté de la lumière et de l’humanité dans une
métropole sombre et somnolente.
Quand la campagne électorale a débuté, j’espérais donc que
les organisations politiques avec leurs ressources et leurs milliers de membres
nous proposeraient sur les réseaux sociaux une campagne électorale innovante et
colorée. DÉ-CEP-TION. Sur Facebook et sur Twitter nous avons malheureusement assisté
à une campagne électorale morne et babouneuse. À force de vouloir contrôler, cibler et
radoter leur message, les partis politiques ont oublié d’épater, de surprendre
et de contaminer.
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