dimanche 8 avril 2012

Un dimanche lento


Petit matin relaxe en cette sainte journée que nous célébrons tous les ans à l’occasion du premier dimanche qui suit la première pleine lune suivant l’équinoxe du printemps. Tout est parfait; la marmotte a tenu parole et le printemps est hâtif, le Canadien de Montréal commence une longue séquence de semaines sans défaite et je ne travaille pas demain.

C’est le moment idéal pour ne rien faire. Comme disait un grand sage : « Ce n’est pas parce qu’on ne fait rien qu’on perd son temps. » Le problème avec ces journées où ne fait rien, c’est que la soirée arrive plus rapidement que n’importe quelle autre journée. C’est pour cette raison que je me suis levé tôt. J’ai l’intention de paresser longtemps.

Dans ce contexte, j’aime écouter de la musique lente (lento), de la musique large (largo).  Des airs de classique ou de jazz qui n’en finissent plus. Des airs qui se situent entre la contemplation et l’agonie. Malgré cette stratégie, rien n’y fait, la journée passe et elle passe allègrement (Allegro).


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