Petit matin relaxe en cette sainte journée que nous
célébrons tous les ans à l’occasion du premier dimanche qui suit la première
pleine lune suivant l’équinoxe du printemps. Tout est parfait; la
marmotte a tenu parole et le printemps est hâtif, le Canadien
de Montréal commence une longue séquence de semaines sans défaite et je ne travaille pas demain.
C’est le moment idéal pour ne rien faire. Comme disait un
grand sage : « Ce n’est pas parce qu’on ne fait rien qu’on perd son
temps. » Le problème avec ces journées où ne fait rien, c’est que la
soirée arrive plus rapidement que n’importe quelle autre journée. C’est pour
cette raison que je me suis levé tôt. J’ai l’intention de paresser longtemps.
Dans ce contexte, j’aime écouter de la musique lente (lento), de la musique large (largo). Des airs de classique ou de jazz qui n’en finissent
plus. Des airs qui se situent entre la contemplation et l’agonie. Malgré cette
stratégie, rien n’y fait, la journée passe et elle passe allègrement (Allegro).
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