Les chansons des publicités provoquent chez moi les pires vers
d’oreille. Ils sont incrustés profondément malgré une insignifiance crasse. Ce
n’est pas drôle de se chanter « Les Résidences Soleil »
ou « Le Clan Panneton,
pour déménager, vous signalez le 9 3 7 0 7 0 7 » Je me chante un
numéro de téléphone par l’amour du saint ciel !!! Sortez-moi de moi !!!
Je sais que je ne suis pas seul. Les enfants sont les plus grandes
victimes de ce complot commercialo-musical.
Vous devriez entendre ma plus jeune chanter la poétique chanson de « Barbie’s Resto Bar Grill »
fredonner le mélodieux « la la la la la » de McDonald
ou crier l’insipide « Casa
Grecque ». Elle a vraiment
quelque chose pour la bouffe celle-là.
La pire ritournelle publicitaire est certainement celle du Déménagement La Capitale.
Le passage émotif et inspiré où le chanteur nous dit « les garde-robes ne vous coûteront rien »
est tout simplement une pièce d’anthologie. Je connais des interprètes qui
chantent la fin du monde ou la faim dans le monde avec moins d’émotions. Quoique,
des garde-robes gratis, ce n’est pas rien. J’appellerais bien, mais je ne
connais que le numéro du Clan Panneton…
Je partage avec toi cet amour du jingle.
RépondreSupprimerHeureusement que parfois, par un heureux hasard, qualité et publicité se rejoignent.
J'ai CONSTAMMENT en tête depuis une semaine le "tout petit tout petit la planète" d'Explora, la nouvelle chaîne de Radio-Canada.