Il y a 27 ans, le 7 mars 1985, quelques artistes américains
se réunissaient pour chanter en cœur et sensibiliser les citoyens à la famine
qui sévissait en Éthiopie. La chanson avait pour titre « We Are The World ».
Assez évocateur pour des Américains quand on y pense. Le Canada aura sa chanson
« Tears Are Not Enough » et le Québec suivra avec « Les yeux de la
faim ».
C’était le début de la mode des collectifs pour amasser des
fonds pour des causes humanitaires. Le
début de la mode des vidéos où on voit des artistes avec des écouteurs sur la
tête, une main sur l’oreille et chantant dans un micro à travers un petit
moustiquaire. Un classique du genre venait de naître. Je ne sais pas pour vous,
mais je pense qu’on a poussé le genre un peu trop loin quand on a fait la même
chose en supports aux sinistrés du déluge du Saguenay
en chantant « Si
chacun ». Passons.
Il n’en reste pas moins que, par la chanson, j’ai été
sensibilisé à ce qui se passait loin de chez moi. Ma conscience sociale
mondiale venait de naître. L’histoire était en mouvement et je ne voyais que du
positif; les grandes mobilisations humanitaires comme Live Aid (1985), la Perestroïka (1985), la fin de la guerre froide (1985-1991), la
chute du mur de Berlin
(1989), la fin de l’Apartheid
(1991), etc. Je voyais la mondialisation se pointer le bout du nez et elle
était pleine de promesses. Les années 90 me refroidiront malheureusement un
peu…
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