Le NPD a choisi le pouvoir. En choisissant Thomas Mulcair, les
néo-démocrates ont décidé hier d’en finir une fois pour toutes avec leur éternel
statut de parti d’opposition sympathique. J’ai siégé avec Tom à l’Assemblée nationale.
Il est le genre de politicien détestable. Son but n’est pas de se faire aimer,
mais d’arriver à ses fins. Exactement le genre de personnage dont le NPD avait
besoin pour gagner en crédibilité et aspirer pour vrai à devenir le futur gouvernement.
Je suis impressionné du vote d’hier, car c’est toujours le
problème avec la gauche. Elle préfère crier dans son salon plutôt que de se
retrouver là où on fait des choix. Elle se réfugie dans son idéologie l’empêchant
ainsi de vivre avec la dure réalité du pouvoir. En politique, quand vous avez
le pouvoir, même si vous proposez de la tarte aux pommes, il y aura toujours un
producteur de bleuets pour vous dire que son industrie est aussi très
importante pour l’économie d’ici.
Les prochains mois seront ardus et déchirants pour ce parti
qui vient de changer d’attitude. Il est facile d’être un groupe de réflexion ou
un parti politique sans chance de gouvernance nationale. Les journalistes sont
complaisants, vos membres se laissent bercer par l'utopie, la population est
ouverte à l’écoute et les partis politiques majeurs ne font pas trop de cas de
votre existence. La chose est tout autre quand vous aspirez au pouvoir ou quand
les sondages vous accordent plusieurs sièges. Parlez-en à François Legault.
Ma chanson pour Tom et le NPD : I Got the Power de Snap.
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