Je me souviens quand j’ai reçu mes panneaux électoraux (mes
pancartes). J’avais un sourire trop figé et trop blanc, un teint trop maquillé
et un habit trop grand. J’avais tout simplement l’air embaumé.
Au-delà de mon nom et ma photo sur l’affiche, on pouvait y
voir le slogan (Restons forts) et le logo
de mon parti. Je faisais peu de cas de ma face de cadavre, car je savais que le
logo de mon parti était l’élément le plus important de l’affiche. Pour ceux qui
en douteraient, tentez l’expérience de vous porter candidat dans Joliette avec
et sans le logo du PQ.
À minuit et une minute, le jour du déclenchement des élections, j’avais participé à l’installation nocturne des affiches dans les
rues de la ville. Le lendemain matin, en voyant la ville tapissée de ma face d'agent d'immeuble, mon équipe électorale savourait sa
première victoire, celle de l’affichage. Les journées de campagne sont faites
de ces petites victoires quotidiennes. L’idée est de se retrouver pendant plus de 30 jours dans
une spirale positive pour conserver le moral des troupes. Pas si facile.
Bonne
campagne tout le monde !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire