Les engagements électoraux, que certains appellent
« les promesses » constituent la matière première d’une campagne
électorale. Ce sont eux qui donnent la spécificité de notre formation
politique. Certes, nous devons en avoir pour chacun, mais surtout, nous devons
en avoir pour tous. Ainsi, nous aurons des petits bonbons ciblés pour certaines
catégories de personnes (artistes, agriculteurs, jeunes, régions, aînés…), mais
nous aurons d’abord et avant tout quelques engagements forts (moins que 5) qui
donneront l’orientation de notre campagne et l’identité de notre parti.
Les engagements du PLQ sont orientés vers la stabilité et le
développement économique. Ceux de la CAQ sont tournés vers l’efficacité
gouvernementale et la lutte à la corruption. Pour ce qui est du PQ, on semble y
aller pour une autre façon de gouverner. Le problème, c’est que le message
n’est pas encore précis. On frappe partout, mais en même temps nulle part. On
multiplie les annonces et les engagements, mais aucune couleur spécifique ne se
pointe à l’horizon. Un peu désolant de voir que ce sont encore les positions
constitutionnelles et identitaires qui distinguent ce parti après plus de 10
ans de réflexion sur le développement durable, un chapitre entier du dernier programme
sur cette nouvelle façon de voir et même un logo qui a changé de couleur.
Un vieux sage m’a déjà dit « En temps d’élection, ce ne sont
pas les partis qui se font élire, mais bien les gouvernements qui se font
battre ». Malheureusement pour ce vieux sage, la donne a changé depuis
quelques années. S’il est encore facile de savoir contre qui l'on vote, dans
une lutte à trois, il est aussi important de savoir pour qui et pour quoi. Se
présenter simplement comme l’alternative peut plus suffire.
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