Et si on parlait autobus. Pas l’autobus de campagne qui
transporte le chef et ses collaborateurs, mais bien l’autobus-média qui l’accompagne.
Il faut savoir que tout ceci n’est pas gratuit. Chaque place des journalistes
se paye. Ces derniers ne sont donc pas promenés sur le bras du parti. On essaie
tout de même de répondre aux moindres caprices des divas des médias. Ne pas
commencer trop tôt, ne pas finir trop tard, ne pas s’arrêter dans des hôtels et
des restaurants trop miteux…
Il est à noter que pour assurer plus d’impartialité et
éviter un certain syndrome
de Stockholm, les journalistes changent d’autobus à la mi-campagne. Ainsi,
ceux qui étaient avec un parti se retrouvent immanquablement avec un autre.
Quand on est en présence d’un journaliste qui se pense plus
gros que la campagne électorale elle-même et qui éclipse les nouvelles du jour
avec sa propre analyse d’un fait divers, on est bien heureux de le voir partir.
À l’inverse, quand on voit un journaliste faire une job de bras à nos opposants
et qu’on sait qu’il viendra nous rejoindre pour la fin de la campagne, on sait
que les derniers jours seront difficiles.
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