Quand je suis en auto et que je vais travailler (même quand
je rentre à la maison le soir), je me surprends souvent à écornifler dans les
voitures autour de moi. Je regarde les voitures, mais surtout, les occupants.
Ça me touche beaucoup de voir toutes ces personnes en bagnoles rouillées se
discipliner à aller au boulot chaque jour.
Ces paroles me viennent alors en tête : « J'me
lève à chaque matin, mais j'suis pas sûr que c'est moi. J'aime autant pas y
penser, ça fait longtemps qu'j'ai compris qu'on passe à travers sa vie à coups
de journées. La seule chose qu'on veut garder c'est l'droit de rêver. La
gourmandise des uns fait la famine des autres. Pis on s'met à chialer quand
cette famine c'est la nôtre! »
C’est dans ces moments que je m’interroge sur le bonheur des
gens et sur cette fameuse poursuite du bonheur. Une chose m’apparaît alors comme une évidence; mon propre bonheur
dépendra toujours largement de celui des autres autour de moi. Savoir que je me
lève le matin pour contribuer au bonheur des autres me rapproche assurément du
mien.
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