Je redécouvre les longs matins sur la terrasse en cette
belle fin de semaine des Patriotes. Hier, avec des amis, toutes nos
conversations tournaient autour de la crise actuelle. Aujourd’hui, bien que les
idées dans ma tête soient en pleine tempête, je prends le temps de boire un
café, et un autre… et un autre. Je dois prendre une distance malgré mes idées
troubles. Il est important de se garder du temps pour parler d’amour. De toute
façon, ma conscience me rattrapera dans le détour.
« J'abandonne sur une chaise le journal du matin. Les
nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent. J'attends qu'elle se réveille
et qu'elle se lève enfin. (…) Cette fois je ne lui annoncerai pas la dernière
hécatombe. Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde. (…) Et elle prend
son café en riant. Elle me regarde à peine. Plus rien ne la surprend sur la
nature humaine. C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets. Déjeuner
en paix, déjeuner en paix »
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