Quand j’étais ado, il m’arrivait de partir de Sorel le
samedi matin pour aller passer une journée au centre-ville de Montréal. Avec
quelques amis, on faisait la grande tournée des magasins de disques et de
musique. Il est clair que notre préféré à cette époque était Dutchy’s. On y
trouvait toute la musique underground britannique et industrielle allemande que
nous aimions tant écouter.
Un autre de nos passages obligés était Sam the Record Man. On
y allait pour le prix plus que pour le style. Pourtant, le choix ne manquait
pas. On pouvait presque tout trouver, mais Sam n’était pas la place des jeunes
cool comme nous. Je me souviens tout de même de passer de longues minutes dans
les rayons en pagaille à jouer du coude avec les centaines de personnes qui,
tout comme moi, tentaient de trouver les meilleures aubaines et les perles
rares.
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