C’est à Bromont que ma Volkswagen m’amène aujourd’hui. J’y vais pour une réunion. Y’a pire que ça
dans la vie… J’aime bien cette montagne.
Mes skis ont déjà frotté les pentes de cette butte éclairée. C’est cependant l’été
que j’avais l’habitude d’y aller au moins une fois par année avec ma sœur. On y allait pour faire de la descente de
vélo. Une belle activité pour faire sourire la mort.
Le rituel était toujours le même; on arrive tôt, on se loue
un super méga vélo de montagne et on se lance dans la montagne. La montée est facile, car elle se fait en
télésiège. Le retour à la base est casse-cou (les sentiers sont abrupts et cahoteux),
mais en même temps tellement enivrant. La routine annuelle se terminait avec
une bonne douche et un bon souper. Le lendemain, on se téléphonait pour se dire
à quel point nos bras et nos mains nous faisaient mal, car descendre une
montagne à vélo n’a rien à voir avec les cuisses, mais tout à voir avec les
bras (diriger le vélo) et les mains (freiner le vélo).
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