J’aime bien avoir une maison fraîche. Un divan frais aussi.
Quand je m’assoie dans le salon, j’adore le pincement de la fraîcheur du cuir.
Vous ne me faites pas plaisir si vous me laissez votre place en me disant que vous
me l’avez réchauffée. M’asseoir sur du chaud, aussi bien aller directement en
enfer. Parlant d’enfer, le paradis doit être frais. Du moins, le mien ne peut
pas être autrement.
Quand les nuits froides reviennent, mes fenêtres peuvent
rester ouvertes jusqu’au mois d’octobre. Même l’hiver, je peux aérer ma maison
pendant de longues minutes. Je tente de repousser le plus longtemps possible la
programmation de mes rhéostats. Je n’aime pas le clic clic clic des calorifères
qui s’activent. L’odeur de l’air chaud qui transporte la poussière me tombe sur
le cœur. Malheureusement, tout ça a commencé hier.
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