J’ai une drôle de confession à vous faire en ce beau jeudi.
En écoutant la Commission Charbonneau et les appels téléphoniques de l’ancien
directeur générale de la FTQ-Construction, j’ai comme eu un malaise. Et si
c’était mes appels téléphoniques qu’on écoutait. J’ai eu le même malaise en lisant les anciens
propos Facebook de Tania Longpré, la candidate du PQ dans la complémentaire de
Viau. Et si c’était mes statuts Facebook qu’on sortait de leur contexte pour me
mettre dans l’embarra.
La réalité, c’est que je n’ai pas de tenu des propos trop
controversés sur les réseaux sociaux pour la seule et unique raison que j’ai eu
la chance de vivre ma jeunesse à une époque où Facebook, Twitter et les
textos n’existaient pas. Quand je
critiquais mon très cher PQ d’amour et que je faisais mes montées de lait sur
différents sujets d’actualité, c’était autour d’une bière dans un bar ou dans
le salon d’un de mes amis. Je vous le dis candidement, une chance que certaines
de mes paroles se sont envolées, car ces dernières aurait pu être des écrits
assez embarrassants pour certaines personnes en commençant par moi-même.
Cependant, à l’ère de l’espionnage politique, je repense à certains
de mes appels téléphoniques. Pas que j’ai
fait des choses illégales. Je suis fier de mon éthique politique.
Seulement, certains appels ne furent pas très élégants. Je me suis alors mis à
imaginer que j’étais assis dans une
salle et que des commissaires, qui n’ont aucune idée des dessous de la joute
politique, me regardaient en écoutant certaines de mes anciennes conversations.
Je vous le jure, j’ai vraiment eu un malaise, car je sais que les discussions
de stratégie et tactique politique ne constitueront jamais la base des discours
les plus inspirants. Cependant, je sais aussi que les deux sont le yin et le
yang pouvant mener à une victoire.
Ce malaise fut confirmé quand, la semaine dernière, alors
que j’étais chez ma mère, j’ai pris un appel que j’attendais en lien avec une
information que je voulais vérifier. Je suis demeuré dans la cuisine avec ma
mère tout le long de la conversation. Aussitôt après avoir raccroché, ma mère m’a
alors demandé comment je me sentirais si je devais faire une écoute publique de
mon appel. Je ne savais pas trop quoi dire.
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