samedi 12 octobre 2013

Scandale informatique

Je dis ça comme ça, mais je pense que ça ne sent vraiment pas bon du côté des compagnies de services informatiques. Je comprends qu’on peut avoir une explosion de coûts, mais passer de 89 millions à 1 milliard pour des projets d’informatisation du gouvernement me semble assez énorme. Nous ne sommes plus dans l’explosion, mais bien dans le Big Bang originel.

Et si la nouvelle de cette semaine n’était pas en fait qu’un Big Bang se trouvant à l’origine d’une réflexion profonde sur une industrie où la corruption et la malversation seraient tout aussi présentes que dans les firmes de communication (Commission Gomery) ou dans l’industrie de la construction (Commission Charbonneau)? Il n’est pas rare qu’une première nouvelle tombe juste pour en placer d’autres qui suivront.

Une chose est certaine, le gouvernement, même si ça semble lui arriver toutes les semaines, n’aime pas avoir l’air fou. Autant il ne semble pas posséder les ressources internes pour soutenir de façon autonome  ses projets ou contre évaluer les propositions des ressources externes, autant il semble déployer sans compter toutes les ressources nécessaires pour laver sa réputation et jeter le blâme sur ceux  et celles qui l’ont floué.

Si les compagnies de services informatiques s’ajoutent aux firmes de communication et aux bureaux d’ingénieurs, nous devrons comprendre une chose : tous semblent profiter du capharnaüm gouvernemental pour grossir les factures et siphonner à l’os les deniers publics.  La question qui restera à se poser sera la suivante : À quand une commission d’enquête sur la fonction publique, sa gouvernance et sa désorganisation ?

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