Les Français ont parlé et le socialiste François Hollande,
un ami du Québec, est
maintenant Président de la république.
Je me rappelle d’avoir fait un voyage d’exploration
politique en France en 2000 avec le Comité
d’actions politiques franco-québécois ( CAPFQ). Au-delà de la victoire des Bleus
au Championnat
d’Europe de Football, mes marches dans les rues de Paris et mes visites
dans les musées, j’ai eu la chance d’y rencontrer de nombreux politiciens.
Beaucoup de mes rencontres étaient avec des socialistes, car
ceux-ci ont des liens historiques clairs avec le mouvement souverainiste.
Toutefois, j’ai remarqué rapidement à quel point les gens de gauche mettaient
tout en place pour avoir raison plutôt que pour gagner. Il était épatant de
constater que ceux qui font des appels à la solidarité se divisaient et
subdivisaient comme personne.
Pourtant, là-bas, 31 ans après François Mitterrand, la
gauche a finalement remporté la victoire. Bien qu’il y ait plusieurs facteurs
qui expliquent cette victoire, une certaine trêve dans les déchirements
historiques de la gauche fut un ingrédient important. S’il n’y a pas là une
leçon pour les progressistes d’ici, il n’y en aura jamais.
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