Sans grande surprise, j’ai appris que le français n’était
pas la langue d’usage des vendeurs du temple qui profitent du super événement qu’est
le Marathon de Montréal. On apprend que plusieurs kiosques érigés dans le cadre
de cet événement n’affichent qu’en anglais. Pire encore, certains commerçants
ne sont même pas capables de parler la langue d’ici. (Voir
le reportage en cliquant ici)
Les gens de l’Office de la langue française nous disent que
tout ceci est légal puisque les entreprises qui n’ont pas pignon sur rue au
Québec, et qui ne se présentent que dans le cadre d’expositions et d’événements,
ne sont pas soumises à la loi 101. Avouons une chose : Ce n’est pas long
que ça se passe en anglais quand aucune loi ne vous oblige à faire les choses
en français.
Les commerçants ne sont pas dans l’illégalité, mais où est
la courtoisie, le désir de séduire pour développer des affaires? C’est à ce
moment où l’intervention citoyenne devient importante. Jamais une loi ne
remplacera la fierté, la dignité et le respect. Il en revient donc à nous d’imposer
le respect là où la loi 101 ne s’applique pas.
Pour le reste, aussi bête que cela puisse sembler, il semble
que c’est mieux de dire « Je tiens un stand ce weekend » que « Je
tiens un kiosque cette fin de semaine ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est
Antidote…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire